C’est une exclusivité du portail Greenbusiness parue le 29 novembre, la veille de l’ouverture du salon Pollutec qui vient de clôturer samedi 4. Les indicateurs sont au vert vif selon les résultats de la première étude de l’Observatoire des start-up des cleantech en France, réalisée par GreenUnivers. Rien de tout à fait étonnant quand on connait d’un côté les objectifs Européens de réduire de 20% notre consommation d’énergie et de l’autre le chantier à mettre en oeuvre , technologiquement et financièrement, pour parvenir à des industries décarbonnés.

Malgré la crise les jeunes sociétés françaises des cleantech (énergies renouvelables, bâtiment vert, recyclage…) sont extrêmement optimistes pour 2012 : 65% des start-up estiment que leur chiffre d’affaires va augmenter de plus de 50% entre 2011 et 2012. Plus de 9 sur 10 envisagent de créer des emplois en 2012 et 27% pensent même créer plus de dix emplois.

Ces résultats sont basés sur une étude exclusive de 266 sociétés du Green Business créées en France depuis 2007, réalisée par GreenUnivers dans le cadre de son Observatoire des start-up des cleantech. En complément, 84 d’entre elles ont répondu à un questionnaire détaillé sur leur situation et leurs perspectives en septembre et octobre 2011. Les deux secteurs où se sont créées le plus de start-up depuis 2007 ont été les énergies renouvelables (solaire en tête) et l’efficacité énergétique (bâtiment vert, maîtrise de l’énergie..) : 6 start-up sur 10 appartiennent à l’une de ces catégories. Et le taux de mortalité des start-up du Green Business est faible : 4% seulement ont déposé le bilan à ce jour dont le regretté Photowatt qui n’a pas tout abandonné face aux réductions du prix de rachat de l’électricité photovoltaïque.

Par régions, l’Ile-de-France arrive largement en tête des créations de start-up : 40% des créations, devant Rhône-Alpes (12%) et PACA (6%). Plus du tiers des start-up sont déjà présentes à l’international, via un bureau de représentation ou une filiale. Et sept sur dix travaillent avec un grand groupe (partenariat R&D, commercial…). Leur créateur est typiquement un ingénieur de 30 à 45 ans.
Ces jeunes sociétés restent dépendantes des aides de l’Etat : 82 % d’entre elles ont reçu des fonds publics depuis leur création (subventions, prêts…).

P Laurent pour Greenbusiness

Domoclick.com

Consulter l’intégralité de l’étude en ligne sur :
http://www.greenunivers.com/observatoire/etude-analyse-par-secteurs/
http://www.pollutec.com/