L’Apple expo vient d’ouvrir ses portes dans un contexte particulier et paradoxal. Parce que la figure de son patron-fondateur, Steve Jobs (Photo :S Jobs et son iPod Nano) ), ne fait pas cette année de keynote , toujours attendu, mais une rencontre avec la presse européenne. Cette rencontre vient de s’achever. Le P.D.G. d’Apple, son vice-président Phil Schiller et Pascal Cagni, le patron d’Apple Europe ont donc répondu aux questions des journalistes et développé un discours volontairement optimiste.

Apple va bien: Le Pdg du groupe américain Apple, Steve Jobs, a affirmé mardi 20 à Paris que son nouveau baladeur vedette ""iPod nano"" enregistre ""un très bon accueil"" depuis son lancement il y a dix jours, confortant la place de leader mondial de la musique en ligne conquise par son groupe. Au cours d’une conférence de presse à l’ouverture du salon ""Apple Expo"" à Paris, le Pdg d’Apple n’a annoncé, contrairement à son habitude, aucune nouveauté, les nouveaux produits de son groupe ayant été lancés le 7 septembre à San Francisco, mais il s’est livré à un enthousiaste tableau de ses perspectives. ""Nous sommes les leaders de la musique en ligne, avec par exemple 75% du marché des baladeurs aux Etats-Unis, et notre autre marché, celui des ordinateurs Mac, connait des croissances deux à trois fois supérieures à celle des ordinateurs PC"", a-t-il assuré. M. Jobs a néanmoins reconnu que le marché des ordinateurs Mac, s’il s’est fortement redressé depuis quelques mois, ne représentait actuellement que 3% du marché mondial des ordinateurs, ""et 4,5% aux Etats-Unis"". ""Nous ne vous dirons pas par avance quand les revenus tirés de notre activité musique mobile dépasseront ceux de nos activités Mac"", a averti M. Jobs, qui a vanté les mérites du Mac Mini, ""l’ordinateur le plus +cool+ jamais fait"".

Mais s’est montré très prudent concernant les possibilités de lancer de nouveaux produits rapprochant l’ordinateur et la télévision. ""La fusion entre ces deux appareils n’arrivera pas, ceux qui s’y essaient n’auront pas de succès"", a assuré M. Jobs. Concernant la musique en ligne, il a défendu les prix pratiqués sur son magasin virtuel iTunes Music Store, estimant que ""99 cents par morceau de musique acheté est un bon prix. Il y a toujours un problème de piratage, et la plupart des compagnies de disques gagnent plus en vendant leur musique par iTunes qu’en vendant des CD"". Il a donc estimé important de ne pas augmenter les prix, en lançant ""ce serait une grave erreur de dire aux gens: retournez au piratage de musique"". Jobs avait présenté le 7 septembre le ""iPod nano"", ultra-léger et plus fin qu’un crayon, doté d’un écran couleurs. Il est vendu en deux versions, 2 et 4 gigabytes, permettant de stocker 500 et 1.000 chansons, ce dernier modèle en faisant l’équivalent du ""iPod mini"" qu’il remplace. ""Nous vous donnerons les chiffres des premières ventes lors de la présentation de résultats trimestriels, début octobre"", a-t-il indiqué. Steve Jobs a notamment renvoyé dans les cordes les majors qui voudraient voir augmenter les prix pratiqués par l’iTunes Music Store. Le calendrier sera donc respecté : en juin prochain, les Mac auront commencé leur bascule vers l’architecture Intel. L’annulation du keynote ne va pas vider les travées du salon, mais elle illustre bien le désintérêt croissant d’Apple pour la France. Depuis quelques années, la Pomme a changé son fusil d’épaule selon Macgeneration et préfère investir massivement sur le marché britannique. C’est en Angleterre qu’Apple a transféré en partie sa direction européenne. C’est en Angleterre qu’Apple a lancé en premier une véritable politique de distribution avec l’ouverture de plusieurs Apple Store

Le service de musique en ligne N°1 dans le monde

par Astrid Wendlandt PARIS, Sept (Reuters) – Steve Jobs, le directeur général d’Apple, à l’origine de l’iPod, a prévenu l’industrie musicale qu’une augmentation des tarifs de vente de musique en ligne pourrait pousser de nouveau les clients vers les sites pirates. Les majors du disque sont en train de revoir leur politique tarifaire alors que le contrat de revente passé avec l’iTunes Music Store d’Apple arrive à échéance. Le disquaire en ligne de la firme californienne vend actuellement en Europe chaque morceau 0,99 euro et les album à partir de 9,99 euros. ""S’ils veulent augmenter les prix, cela signifie qu’ils sont devenus gourmands"", a déclaré mardi Steve Jobs à propos des majors, au cours d’une conférence à Paris, où se tient le salon annuel ""Apple Expo"". ""Si les prix grimpent, les clients vont se tourner de nouveau vers les sites pirates et tout le monde y perdra"", a t-il ajouté. Vivendi Universal Music, Sony BMG Music Entertainment, EMI Group et Warner Music représentent environ les trois quarts des albums vendus dans le monde. Selon Jobs, Apple détient plus de 80% du marché légal de la musique numérique aux Etats-Unis. La firme a la pomme a dévoilé ce mois-ci un nouveau baladeur baptisé iPod Nano, de l’épaisseur d’un crayon à papier, afin de renforcer sa position sur ce secteur. Jon Rubinstein, vice-président de la division iPod du groupe, a expliqué aux journalistes qu’Apple ne prévoit pas d’intégrer un tuner radio à ses baladeurs, en raison de la faible demande pour ce type de fonctions.

SCEPTICISME DANS LA MUSIQUE SANS FIL

Le patron d’Apple s’est également montré sceptique concernant la musique téléchargée via les réseaux des opérateurs de téléphonie mobile. ""Il n’est pas certain qu’acheter de la musique via le réseau GSM ait du sens économiquement parlant"", a déclaré Steve Jobs, ajoutant qu’il était sceptique en raison des coûts, sans toutefois fermer la porte à cette solution. Selon le directeur général d’Apple, il est moins cher pour les consommateurs de télécharger la musique depuis leur ordinateur que via leur téléphone portable. Les opérateurs mobiles espèrent, cependant, que le téléchargement musical sera un moteur suffisamment puissant pour tirer leurs revenus après avoir énormément investi dans des infrastructures capables de gérer de tels services. Steve Jobs a refusé de dire si Apple travaillait à la conception de son propre téléphone mobile-iPod, après avoir lancé, il y a deux semaines, un modèle en partenariat avec Motorola. Ce combiné, baptisé ROKR, ne permet pas d’acheter directement des morceaux mais seulement de les télécharger depuis un ordinateur. ""Nous ne commentons pas nos futurs produits"", a déclaré Jobs. ""Nous travaillons dessus en secret et ensuite, nous les annonçons"".

PROCESSEURS INTEL

Steve Jobs a par ailleurs confirmé qu’Apple était dans les temps pour équiper dès juin 2006 ses ordinateurs de puces Intel. Apple avait publiquement exprimé son mécontentement vis-à-vis d’IBM, lui reprochant de ne pas produire suffisamment de versions de sa puce PowerPC 970 pour ses ordinateurs, avant de mettre fin au partenariat de longue date avec Big Blue au profit d’Intel. La firme APPLE inc, qui détient 4,5% du marché américain des PC et 3% du marché mondial, prévoit d’équiper l’ensemble de ses ordinateurs de processeurs Intel d’ici la fin 2007.

Bientôt un portable Apple avec caméra-appareil photo?

ZDNet UK-20 septembre 2005. L’office américain des brevets (U.S. Patent and Trademark Office) vient de rendre publique une demande déposée, en mars 2004, par Apple Computer. Elle concerne un modèle d’ordinateur portable équipé d’un appareil photo logé dans la partie qui relie l’écran à la base. Il inclut un capteur d’images et un bloc optique, précise le descriptif du brevet. Le constructeur américain s’est refusé au moindre commentaire sur le sujet. Un porte-parole a évoqué «des rumeurs et des spéculations». D’autres constructeurs, dont Sony, commercialisent déjà des PC de ce type. Apple, pour l’instant, permet d’équiper certains portables d’un appareil photo, mais via l’ajout d’un module externe (""iSight""). Copyright ©2005 CNET Networks.

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