Stop à la fracture énergétique : Le gouvernement devait lancer mardi 26 une subvention « écologique » pour aider les ménages les plus modestes, propriétaires, à réaliser des économies d’énergie en effectuant des travaux d’isolation de leur logement, en particulier sur la toiture responsable de 30% des pertes d’énergie. Sage initiative en plein hiver et dans la foulée du prêt à taux zéro (PTZ) réservé à la rénovation énergétique de l’habitat résidentiel !

Les ménages concernés se verront prêter de l’argent à taux zéro (PTZ) via une « aide de solidarité écologique », selon un dossier de presse transmis à l’AFP. L’bjectif est de réhabiliter en huit ans (2010-2017) les logements de 300.000 propriétaires occupants modestes en forte situation de précarité énergétique.

Ainsi, le gouvernement met en place le Fonds national d’aide à la rénovation thermique des logements privés, qui sera géré par l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) et ses antennes départementales.

Ce fonds, qui sera doté de 1,25 milliard d’euros, prêtera directement les sommes aux propriétaires retenus. Dans le cas de travaux d’isolation d’un montant de 10.000 euros par exemple, le fonds avancera les deux tiers de la somme. Le reste sera à la charge du propriétaire. « Le Fonds national permettra de faciliter l’accès des plus modestes à l’éco-prêt à taux zéro, mesure phare du grenelle Environnement », se félicite le ministère.

L’enjeu d’économies d’énergie est énorme puisque ces opérations de rénovation devront conduire à des économies d’énergie d’au moins 30%, souligne le ministère de l’Ecologie et de l’Energie dans son dossier de presse.

Afin d’identifier les logements nécessitant une réhabilitation d’urgence, 600.000 habitations feront l’objet d’un repérage préalable. La moitié des rénovations visées auront lieu en espace rural, précise le ministère. Suivront des visites à domicile avec un diagnostic thermique.

Environ 3,4 millions de ménages défavorisés consacrent plus de 10% de leurs ressources à payer leurs factures de chauffage: 62% sont propriétaires et une majorité a plus de 60 ans. Ces ménages croulent sous des impayés et connaissent régulièrement des coupures d’énergie, ce qui accroît le mal-logement, indique le ministère.

Domoclick.com et l’AFP