L’iPad, c’est son nom, est une tablette… magique tant ses multifonctions tactiles se marient avec la simplicité et le plaisir du divertissement total. A mi-chemin entre l’ordinateur portable et le téléphone multifonction iPhone, l’iPad a la taille d’une feuille A4 et permet de naviguer sur internet ( via wifi ou réseaux 3G) de faire son courrier, lire, visionner ses photos / vidéos et de jouer aux jeux vidéos. Tout ce que vous faisiez avec un iBook ? Oui , mais sans clavier car iPad hérite de toute la facilité de navigation de l’iPhone.
Suite au show de Steve Jobs , la star du business de l’électronique grand-public (après James Cameron ?) dans une ambiance surexcité et au delà des caractéristiques du produit , on retiendra trois belles surprises : Le prix, l’ « i-Phone touch » et l’ouverture de l’iPad vers l’univers papier !!!

Présentation officielle de la tablettre iPad d’Apple par son PDG Steve Jobs
à San Francisco le 27 janvier 2010

Le prix, oui le prix car c’est le facteur prix qui détermine les marchés de masse
Or, Apple, malgré une image aussi forte que Google ou CocaCola dans le monde, pèse à peine 5% du marché de la micro informatique. Il est vrai que la marque dégage des profits records (annoncés cette semaine) et a repoussé la frontière des genres avec les phénomènes iPod ( 25 millions) et iPhone. iPad , elle, pourrait suivre le même succès avec un prix deux fois
moins élevé que les rumeurs qui ont « buzzé » depuis six mois.

iPad, comme un iPod agrandi , à la taille d’un magazine, épais d’un centimètre et demi

Tous équipé pour la connection sans fil Wifi, l’iPad est positionné dès 499$ pour le premier modèle ( 16GB). L’iPad se place donc juste au-dessus des prix des netbooks qui se sont arrachés à Noël dernier. C’est déjà un exploit d’être aussi abordable face à un produit non-comparable en termes de fonctionnalés. D »autant plus remarquable qu’Apple a toujours défendu sa politique de prix , élevé au dessus du marché de la micro informatique justifié par sa valeur-ajouté marque. Les marketeurs semblent avoir retenu la leçon d’un climat internationale où le pouvoir d’achat n’est plus ce qu’il était.
L’iPad à 599$ (32GB) pour disposer de la 3G, il faut ajouter 130$ au prix de base, soit 629$.
Le plus performant est à 829$ ( 64GB ) . Ces prix médians se situent entre ceux des baladeurs et des ordinateurs Apple, c’est aussi le double de celui des livres électroniques qu’il devrait menacer. La commercialisation de l’iPad, prévue à partir de la fin mars 2010 aux Etats-Unis, est présenté par Steve Jobs comme « vraiment magique et révolutionnaire ». C’est la première réelle nouveauté d’Apple depuis l’iPhone en 2007 et ses …3 milliards d’applications téléchargés.

L’ouverture de l’iPad vers l’univers papier : l’édition et la presse écrite

La presse est en effet un des plus grand enjeu du monde des media. Il faut pour cela se rappeler la chute brutale des ressources publicitaires et du même coup, la disparition aussi impressionnantes que dramatiques entre 2008 et 2009 de plus de 50 quotidiens Américains qui ont disparu des kiosques, laissant les rotatives à l’arrêt définitif. Les usages de lecture sur son PC/Mac ayant basculé au profit de tous les terminaux connectés sans fil. Avec un dénominateur commun, l’immadiateté de l’information qu’offre les réseaux sociaux Twitter.

Steve Jobs s’est alors installé sur un canapé de la scène de théâtre de San Francisco pour faire la démonstration de la fonction d’outil de lecture de l’iPad : la mise en page du New York Times est apparue presque similaire à celle du journal sur papier, avec encarts photos, mais sans publicité, lors d’une démonstration par un responsable du quotidien New-Yorkais.

L’univers papier c’est aussi le livre. Celui qui fait couler l’encre de notre culture et de notre ministre, Frédéric Mitterrand qui a la charge de la numérisation du patrimoine écrit (750 millions d’euros de budget) . Christine Albanel , a pour sa part la délicate mission du livre numérique. Interrogé par Le Figaro le 26 janvier, si la tablette numérique d’Apple « va rafler la mise » , l’ancienne ministre a déclaré « Non, parce qu’Apple a besoin de contenus et ne peut se passer des ayants-droits, auteurs et éditeurs… Aux éditeurs de ne pas rater le coche et de s’unir , notamment pour créer une plate-forme commune ».  Et de conclure « Pour nous, le livre est un sujet politique »

Un sujet sur lequel Steve Jobs a trouvé la solution le premier, fiable et rentable pour tous avec iTunes. A San Francisco, il a également annoncé le lancement d’une nouvelle application, « iBooks », capable d’accéder à la nouvelle librairie numérique iBookstore, bâtie avec le soutien de plusieurs grands éditeurs, positionnant son appareil comme un concurrent direct des livres électroniques, tel le Kindle d’Amazon. « Amazon a fait un excellent travail de pionnier de cette fonctionnalité avec le Kindle, nous nous appuierons sur ses acquis », a déclaré le Steve Jobs.

L’ iPad possède l’« i-Phone touch » , déjà 35 millions d’adeptes

Vous avez déjà tenu un iPhone en mains ? alors vous connaissez la tablette Apple, c’est l’iPhone-touch et sa magique navigation tactile. L’analyste Ross Rubin, du cabinet de marketing NPD, a salué la capacité d’Apple à exploiter son éco-système. De l’interface de son baladeur iPod , de son téléphone multifonction iPhone à la plate-forme de téléchargement payante iTunes pour finalement proposer une « extension logique » de ces appareils, « optimisée pour la consommation de formats plus longs », notamment le visionnage de longs métrages. L’analyste indépendant Rob Enderle a salué quant à lui une « réussite » qui pourrait éclipser bien d’autres terminaux.
« Il remplace mon iPod, il remplace le netbook ultraléger que j’envisageais d’acheter, il remplace une console de jeux portable: pour 750$, j’ai l’équivalent d’un matériel qui coûterait ailleurs 1.000$, et je suis connecté constamment, et je me promène avec: je crois que ça va bouleverser beaucoup de marchés », a-t-il prédit.

Magic Steves Jobs, dont l’ingéniosité du marketing produit dans l’innovation lui donne, ici encore, l’audace de réaliser son Keynote sur scène , malgré sa maladie, s’enthousiate .
« Parce que nous avons déjà vendu plus de 75 millions d’iPhones et d’iPod Touch, il y a déjà plus de 75 millions de personnes qui savent déjà utiliser l’iPad », a déclaré M. Jobs. La nouvelle tablette permettra en effet d’accéder aux boutiques en ligne iTunes et AppStore créées pour ces appareils nomades, en plus de fonctionnalités qui s’approchent davantage de celles d’un ordinateur.
Les analystes financiers sont restés attentistes avant de savoir quel accueil le public réserverait au iPad ,non pas iSlate, qui finalement arrive plutôt moins cher qu’ils ne l’avaient prévu et sur une planète numérique où le canapé et l’écran-plat TV est roi. Voila pourquoi la prochaine « killer app » de l’iPad pourrait très simplement être la télécommande du salon.

J Robert pour Domoclick.com

iPad, ce qu’on dit déjà d’elle : Premières impressions avant l’arrivée en Europe (au printemps ?):
http://www.igeneration.fr/ipad/ipad-premieres-impressions-10284

Et chez les Mac-maniaques Américains (en anglais):
http://www.9to5mac.com/

iPad, déjà en lot-cadeau aux Etats-Unis:
http://izea.com/get-an-apple-ipad/

Donne moi ta taille, je te dirais :
L’iPad a un écran tactile de 24,6 cm de diagonale, un seul bouton et affiche des dimensions de 24,28 cm (hauteur) sur 18,97 cm (largeur) avec une épaisseur de 13,4 mm, pour un poids de 680 grammes en version standard, contre 730 grammes pour le modèle 3G. Elle lis les vidéos H.264 dans une résolution allant jusqu’au 720p.