Alors que 29 départements sont déclarés en vigilance orange avec de violents orages ce 1er aout, la canicule s’annonce dans la région d’Aixe / Marseille. Les variations de températures reviennent en force avec son lot de sinistres que la start-up Aukazou a su analyser. « L’enjeu, pour nous, est de capter ces gens qui subissent un dégât des eaux », confie Laurence Riverau, fondateur de Aukazou***. Lancée en septembre 2016, cette jeune pousse veut simplifier la vie des victimes de sinistres, en prenant en charge leur dossier de A à Z par une gestion ultra-rapide de l’expertise. Ce qui mettait, jusque là, des semaines entières !

La crue de la Seine à Paris en 1910, en second plan la gare de Lyon
La crue de la Seine à Paris en 1910, en second plan la gare de Lyon

Libérer les particuliers des suites d’un dégât des eaux, voilà le premier pari que fait Aukazou pour devenir ensuite incontournable dans la gestion des sinistres. Aukazou offre ainsi à tous les particuliers l’opportunité unique de déléguer gratuitement la gestion de leur dégât des eaux à un tiers de confiance professionnel, notamment avec le réseau d’entreprise partenaires KORA Solutions pour la remise en état de leur logement. Et de voir ainsi leur sinistre se régler facilement, au mieux et au plus vite.

La start-up, incubée au sein du groupe Saretec, veut en effet assurer le suivi de l’ensemble des démarches en cas de sinistre. Aukazou, dont le service est actuellement disponible seulement en région parisienne, s’occupe des formalités tels la déclaration à l’assureur ou le chiffrage des dégâts. Elle met aussi le particulier en relation avec des entreprises d’artisans partenaires du réseau Saretec, spécialiste de la gestion des risques.

L’ambition de devenir le « Carglass de l’habitation »

Le point fort ? Aukazou propose ses services gratuitement, sans frais supplémentaires pour le client. Laurence Rivereau, ancienne cadre chez Saretec et cofondatrice d’Aukazou, explique que la jeune pousse se rémunère sur les travaux, via un système de commissions versées aux experts par l’assureur pour l’évaluation des dégâts. Pour l’année 2017, l’objectif de la start-up est de continuer à acquérir des clients. Les deux cofondateurs traitent actuellement à eux seuls les 150 dossiers de la jeune entreprise.

A terme, quand Aukazou aura automatisé ses process et traitera de 80 à 100 dossiers chaque mois, « on pourrait recruter quelqu’un dans le marketing digital. Car l’enjeu, pour nous, est de capter ces gens qui subissent un dégât des eaux. Que ce soit directement, au moment du dégât, ou qu’ils en soient victimes depuis des années et que le dossier n’avance pas », détaille Laurence Rivereau.

Otherwise, pionnier de l’assurance collaborative

Dans un second temps, les objectifs d’Aukazou sont autant géographiques que sectoriels. « Nous voudrions nous déployer dans les grandes agglomérations françaises quand cela sera possible. Et puis on souhaiterait aussi s’attaquer aux incendies, aux vols. En fait notre but est de devenir le « Carglass de l’habitation ». Quand vous aurez un problème vous penserez Aukazou, comme vous pensez Carglass aujourd’hui pour votre pare-brise », expose Laurence Rivereau.

Pierre SZTAJNKRYCER pour Les Echos Entrepreneurs

56 millions d’euros pour soutenir les fintech et les assurtech
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*** Aukazou:
https://aukazou.fr/

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