Qu’est-ce que le Solar Impulse HB-SIA (immatriculation aéronautique) , le premier avion conçu pour voler jour et nuit, vient faire sur un site d’informations dédié à l’innovation dans l’habitat ? Parce qu’il s’agit bien d’innovation dans le secteur des énergies propres.Et parce que que chez Domoclick.com (créé en 2000) nous aimons les exploits, les petits comme les grands, particulièrement pour obtenir ce qui paraissait « mission impossible » il y a peu de temps: Pouvoir voler sans carburant ni émissions polluantes. Le suisse Bertrand Piccard, l’ancien aérosticien avec son tour du monde en ballon non-stop, démontre aujourd’hui ll’énorme potentiel des nouvelles technologies en terme d’économie d’énergie et de production d’énergie renouvelable. Cette réalité, encore mal acceptée, a besoin d’un exploit visible par tous, c’est pourquoi, cet étrange aéronef de l’envergure d’un jumbo, est tant attendue à Paris au salon du Bourget. Malgré son aller-retour de Bruxelles le 11 juin, il est encore dans les temps pour arriver à son stand d’exposition. C’est la météo qui en décidera !

L'énergie solaire capté par 12 000 cellules photovoltaïques propulsent l'avion Solar Impulse

L’avion solaire expérimental a bien décollé de Bruxelles. Mais n’a pas pu rejoindre Paris en raison des conditions météo. La libellule géante a besoin de soleil pour recharger ses 12 000 cellules photovoltaïques…Un immense oiseau silencieux qui se pose à Bruxelles, et un exploit pour l’avion à énergie solaire. 13 heures de vol, et 500 km parcourus, c’est le premier vol international de Solar Impulse, puisque l’appareil a pour la première fois franchi les frontières de la Suisse. “Ca y est !, s‘écrit Bertrand Piccard, le fondateur du projet, Solar Impulse est en Belgique, et ça a été des mois de travail pour l‘équipe entière afin de coordonner le vol, d’avoir les permissions, d’avoir l’avion prêt.”

“L’idée du projet, rajoute le pilote et co-fondateur André Borschberg, est de démontrer que la technologie qui est à notre disposition aujourd’hui sur cet avion peut être achetée par n’importe qui, et ces technologies nous permettent de voler avec la puissance d’une petite moto.” Solar Impulse a décollé tôt ce vendredi matin de Payerne, dans l’ouest de la Suisse, avec ses 12.000 cellules solaires qui lui permettent de voler en moyenne à 70 km/h. C‘était son cinquième vol depuis le lancement du projet en 2003. Prochain défi, un tour du monde en 2013, avec un prototype de plus grande taille.

L’avion solaire expérimental Solar Impulse, qui devait rejoindre l’aéroport du Bourget, près de Paris, a connu le premier échec de sa jeune histoire samedi 11 juin après une série de difficultés en vol, l’obligeant à remettre le cap sur Bruxelles. Mais revenons brièvement sur ses premiers vols. Après avoir effectué en juillet 2010 un vol historique jour et nuit (26 heures) sans carburant, uniquement propulsé à l’énergie solaire, cet avion révolutionnaire, concrétisation d’une véritable aventure humaine et technologique, sera présenté pour la première fois dans un salon aéronautique. Pour cet événement, Bertrand PICCARD, André BORSCHBERG et leur équipe ont accepté avec enthousiasme l’invitation du Salon du Bourget, numéro 1 mondial des salons aérospatiaux.

Si Solar Impulse a atterri samedi peu avant minuit sur l’aéroport de Bruxelles-National, d’où il était parti trois heures plus tôt, il faut savoir que C’est le premier échec pour cet avion prototype qui est entré dans l’histoire de l’aéronautique en juillet 2010 en assurant un premier vol de 24 heures sans interruption et uniquement propulsé par ses panneaux solaires et ses batteries. Il avait également réussi son premier vol international le 13 mai en atterrissant à Bruxelles après avoir décollé treize heures plus tôt de l’aérodrome militaire suisse de Payerne. L’appareil, qui a décollé à 18H37 de l’aéroport de Bruxelles-National, avait dû faire demi-tour à 21H39 (19H39 GMT) peu après la commune française de Bavay (Nord), à quelques kilomètres de la frontière belge, a expliqué à l’AFP une porte-parole de Solar Impulse. Cette annonce est intervenue après un article publié sur le blog de l’aventure faisant état de difficultés en série. « Il n’y a pas de piste d’atterrissage intermédiaire et comme les batteries d’énergie diminuaient, on a préféré faire demi-tour pour ne pas mettre en danger la vie du pilote », André Borschberg, a expliqué la porte-parole. « Comme nous n’avions connu que des succès, on avait fini par penser que c’était un projet très facile, mais en fait, c’est très difficile », a expliqué l’aéronaute et psychiatre suisse Bertrand Piccard, concepteur de l’avion. « Aujourd’hui, quelques pièces du puzzle étaient manquantes. Mais nous avons gagné en expérience, puisque nous n’avions jamais dû faire face à ce type de conditions météo. N’oublions pas que le but ultime est de faire le tour du monde », a-t-il ajouté. L’avion va tenter à nouveau la semaine prochaine de rejoindre Le Bourget, dés qu’une fenêtre météo le permettra. Le Solar Impulse est l’invité d’honneur du 49e Salon aéronautique du Bourget, qui doit s’ouvrir le 20 juin. »On arrivera peut-être pour l’ouverture du salon, ce qui ne serait pas plus mal », a lancé Bertrand Piccard. Samedi soir, le pilote a notamment dû composer avec « un gros vent de face », selon la porte-parole.

Le pilote n’a notamment pas pu rentrer son train d’atterrissage, à la main, par le biais de 80 tours de manivelle. En conséquence le train d’atterrissage est resté déployé, « ce qui freine l’avion et augmente sa dépense énergétique », écrit l’équipe de cet avion révolutionnaire sur le blog Solarimpulse.com/blog/fr. « André Borschberg a également été contraint de voler plus bas que prévu en raison de la couverture nuageuse, à 2500 pieds au lieu de 3500 », peut-on lire. La pluie et un vent trop fort avaient empêché l’avion de prendre l’air samedi matin. Mais le temps s’est dégagé sur Bruxelles dans l’après-midi. « Nous savions que l’ultime moment pour décoller était 18H30. Or, nous sommes partis à 18H36, juste à la limite. On a eu des turbulences les deux premières heures, ce qui a coûté de l’énergie. (…) Si on avait décollé une heure plus tôt, ça n’aurait pas été un problème de rejoindre le Bourget », a expliqué de son côté Raymond Clerc, directeur de mission. « Nous n’avons pas eu de problème mécaniques, mais l’état des batteries, la vitesse et le vent ne nous permettent pas d’aller jusqu’à Paris », a-t-il ajouté. Cet avion prototype a l’envergure d’un Airbus –64 mètres– mais le poids d’une voiture, soit 1,6 tonne. Ses ailes, recouvertes de 12.000 cellules photovoltaïques, alimentent quatre moteurs électriques d’une puissance de 10 chevaux chacun.

L’essentiel sur le Solar Impulse ?

Solar Impulse HB-SIA, le premier avion conçu pour voler jour et nuit sans carburant ni émissions polluantes, démontre l’énorme potentiel des nouvelles technologies en terme d’économie d’énergie et de production d’énergie renouvelable.
Sept années de travail intense, de calculs, de simulations et de tests par une équipe de 70 personnes et de 80 partenaires ont permis de réaliser cet avion révolutionnaire en fibre de carbone, d’une envergure d’un Airbus A340 (63.4 m) et du poids d’une voiture familiale moyenne (1600 kg). Jamais un avion aussi grand et aussi léger n’avait été construit. Les 12’000 cellules solaires intégrées dans l’aile alimentent en énergie renouvelable quatre moteurs électriques d’une puissance maximum de 10 CV chacun et chargent de jour les batteries en lithium polymère (400 kg), ce qui permet à l’avion de voler de nuit. Le projet Solar Impulse est soutenu entre autre par : Solvay, Omega, Deutsche Bank et Schindler comme Partenaires Principaux; Bayer Material Science et Altran comme Partenaires Officiels ; EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) comme Conseiller Scientifique Officielet Dassault-Aviation comme Conseiller Aéronautique.

le blog officiel de Solar Impulse:
www.solarimpulse.com/blog/fr/

Du 20 au 26 Juin 2011 (ouvert au grand-public à partir du 24), Salon du Bourget, Tous rendez-vous au stand G301:
http://www.salon-du-bourget.fr/fr

Domoclick.com avec l’AFP