D’ici 2021, les 35 millions de compteurs électriques sous la responsabilité d’Enedis (ex-ERDF) seront remplacés. Tous ? Pas forcément. C’est l’objectif de l’entreprise, mais certains usagers s’opposent à la pose du boîtier vert, dont la principale nouveauté est d’être »communicant » : par le biais d’un courant circulant sur les lignes électriques (le CPL), il peut récolter et transmettre des informations beaucoup plus précises sur la consommation des usagers à Enedis. De quoi permettre, notamment, un relevé des compteurs à distance et une tarification basée sur la consommation réelle, et non plus estimée.

Le directeur du programme Linky, Bernard LASSUS, est formel. Interrogé par Francetv info, il affirme qu’il n’y a pas de procédure de refus car « le compteur fait partie du réseau électrique, il n’appartient pas au client. Ce qui complète utilement les déclaration d’Arnaud Durand (avocat défenseur de militants anti-Linky): Le rapport de l’ANSES n’a aucune certitude de l’absence de risque pour la santé »

Cette nouveauté technologique charrie, pour certains, son lot d’inquiétudes : qu’il fasse exploser la facture d’électricité, que le rayonnement produit par le courant transmis par Linky ait des effets néfastes sur la santé, ou encore que le compteur serve à recueillir des informations sur le mode de vie des ménages et à les vendre. Des craintes notamment appuyées par la mise en demeure adressée, mardi 27 mars, par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) à Direct Energie au sujet de consentement des clients au recueil de leurs données.
En réponse, le directeur de Direct Energie a publié aussitôt un communiqué pour rassurer ses clients et d’ajouter, en pleine polémique sur les données personnelles détournées par Facebook, « Direct Energie n’est pas Facebook ».

Tout savoir sur les compteurs ENESIS:
http://www.enedis.fr/

Domoclick.com avec Francetv info