Dès 1937 HG Wells, dans son livre World Brain (le cerveau du monde), prédisait que toute la connaissance du monde pouvait devenir accessible. Déjà à la Renaissance cette ambition s’est fait jour suivi par les encyclopédistes Diderot & Dalembert Et c’est dès 2002 que Google se lance dans un des plus ambitieux projet de l’humanité: Entreprendre de numériser tous les ouvrages de la littérature mondiale. L’entreprise californienne signe alors des contrats pour scanner tous les livres, avec, notamment, les bibliothèques universitaires de Harvard, de Stanford et du Michigan, la Bodleian Library d’Oxford et la bibliothèque de Catalogne. Plus de dix millions de volumes finissent ainsi sous forme de fichiers numérisés dans la gigantesque mémoire de Google. Sauf qu’environ six millions de ces livres sont encore protégés par le droit d’auteur. A voir et à diffuser sur Arte lors de la rediffusion samedi 06 avril 2013 à 11h50

En 2005, une société d’auteurs (l‘Authors Guild of America) et un groupement d’éditeurs (l‘Association of American Publishers) assignent Google devant les tribunaux. En 2008, la justice tranche en faveur de Google et de son projet de bibliothèque numérique, en lui accordant un quasi-monopole avec le Google Book Settlement.

Quel va être le nouveau rôle de la bibliothèque ? Photo de Ben Lewis

Mais des acteurs du monde du livre et des instances politiques se mobilisent en dehors des États-Unis. Ainsi en France avec Jean-Noël Jeanneney, ancien président de la BNF, qui lance le projet d’Europeana, la bibliothèque numérique européenne. Après une longue bataille juridique, la justice américaine déclare en 2011 nulle et non avenue la réglementation de 2008

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