Les réseaux de partage sont un phénomène issues de la crise et des nouveaux services développés par des start-ups. Exemple sur le marché de la mise à disposition de logement au partage de relations, certains réseaux ont développé des modèles commerciaux, parfois très rentables. Voici cinq services répertoriés par le blog d’Econocom * dont deux marques phare sur l’hébergement temporaire entre particuliers qui a appliqué un modèle économique à succès: CouchSurfing et AirBnB se déploient au niveau planétaire.
CouchSurfing, quasi historique a été créé en 2004 sous la forme d’association à but non lucratif. Il propose la mise en relation via une interface web de personnes disposant d’un canapé (Couch), d’une chambre disponible et de voyageurs recherchant l’hospitalité. Échange d’idée, échange interculturel, rencontre entre hébergeurs et hébergés sont de mise sur le site CouchSurfing et lors du séjour. À l’origine, cette initiative était un service gratuit de mise en relation basée sur les dons, avec des recettes publiées sur le site lui-même qui s’élevaient en 2008 à 800 000$. Depuis 3 ans, CouchSurfing est devenue, au grand dam de ses premiers afficionados, une société à vocation commerciale. À l’instar de Facebook, on s’y inscrit et les données des membres peuvent être monnayées. Fin 2012, près de 5 millions de membres étaient inscrits sur le site.
AirBnB est l’autre plate-forme communautaire dont tout le monde parle. Dès sa création en 2008, elle affiche une volonté résolument commerciale avec la mise en relation sur le principe de location saisonnière d’hébergements chez l’habitant et la prise d’une commission sur les transactions entre particuliers.Le développement de la plate-forme, créée par de jeunes Californiens a été soutenue par un incubateur de start-ups puis une société de capital-risque avec une levée de fonds de plus de 112 millions de dollars. AirBnB regroupe plus de 300 000 annonces de logements dans 192 pays et se targuait mi 2012 d’avoir commercialisée plus de 10 millions de nuitées.
La crédibilité de ces 2 plateformes de mise en relation via le web a été aussi favorisée par un autre phénomène lié aux fonctionnements des réseaux et de la technologie Internet : celui des publications de commentaires, de références, de notation indispensables à la création de la confiance entre les usagers.
Des réseaux qui font également recette. Un des premiers noms qui vient à l’esprit est bien sûr celui du réseau social Facebook initié en 2004 pour servir les besoins des étudiants. Avec son milliard de membres atteint fin 2012 et une introduction en bourse la même année, la société de Mark Zuckerberg a été évaluée à 104 milliards de dollars.
Un autre réseau de mise en relation, B2B cette fois, dont les résultats ne sont pas à négliger, c’est LinkedIn. Professionnels en activité, en recherche d’emploi, recruteurs, soit 200 millions de membres en décembre 2012 y peaufinent leur e-réputation ou la recherche d’opportunités professionnelles, 250 Ms $ de CA cette même, soit 80 % d’augmentation en un an, le site créé en 2003 n’a pas été lancé par un jeune geek mais de véritables entrepreneurs californiens, dont Reid Hoffman qui a cumulé des expériences professionnelles au sein d’entreprises high tech de la Silicon Valley, entre autres, Apple et Paypal.De nombreux autres réseaux de partage de savoir (forums, blogs, Wikipedia, Skilio, Twitter), d’opportunités commerciales, comme Groupon (2,3 Mds $ de CA en 2012, en progression de 45 % en un an) par exemple sont à citer au chapitre des initiatives gratuites ou à but lucratif qui témoignent d’une nouvelle forme d’échanges favorisées par les nouvelles technologies.
Des sites très parlants
Pour découvrir tous ce qu’il est possible de troquer, partager ou d’échanger et de monnayer :
-Cible majoritairement nord-américaine/
http://meshing.it/
-L’économie partagée et solidaire ouishare:
http://ouishare.net/fr/
services-en-plus.com
Domoclick.com avec * le blog Econocom.com/
http://blog.econocom.com/