Enfin , nous allons pouvoir lire notre journal et s’abonner en ligne sur son ordinateur, sa tablette numérique ou son tél mobile haut-débit , sans les caprices de distribution de Presstalis (ex NMPP) , ni la sélection de Google Actualités. Le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN) va lancer avant la fin 2010 (probablement dès septembre) « un moteur de recherche de référence sur l’actualité » et « une offre de bouquets payants multi-marques de presse ». Une riposte musclé de la profession pour faire face à l’agrégation des contenus de la presse quotidienne par GoogleActualités et indirectement de la publicité qui utilise leurs contenus sans rémunération. NKM ( à la une de Libération de mars 2008) la secrétaire d’Etat à la Prospective et au Développement de l’économie numérique , a déjà manifesté son enthousiasme. Et vous ? Donnez votre avis par vos commentaires ci-dessous.
« La monétisation des contenus web, menée de concert avec différentes familles de presse, sera au coeur des priorités avec notamment la création qui devrait voir le jour avant fin 2010 d’un moteur de recherche de référence sur l’actualité et l’offre de bouquets payants multi-marques de presse », a précisé le SPQN à l’occasion de son assemblée générale, mardi 20 juillet.
Selon Denis Bouchez, directeur du SPQN, ce kiosque numérique de la presse quotidienne sur l’actualité sera une sorte de « Google news à la française » qui doit permettre notamment aux éditeurs de mieux gérer la publicité.
Parmi les membres de la SPQN , qui se sont regroupés dans ce projet en GIE, six quotidiens (Le Monde, Libération, Le Figaro, Les Échos, Le Parisien et L ‘Équipe) ont décidé de former une plate-forme ouverte, par la suite, à tous les autres éditeurs de presse quotidienne, régionale et magazine, car il faut absolument créer une masse critique pour amortir le coût de développement. Un partenaire technique pourrait aussi se joindre au projet.
« Pour qu’un moteur de recherche puisse être intéressant aux yeux des internautes, il faut évidemment que l’ensemble des producteurs d’information chaude y participent », a-t-il expliqué à l’AFP. « L’idée est d’avoir de l’information dont on sait qu’elle est enrichie, crédible, vérifiée, labellisée, déontologiquement produite, etc. », a-t-il souligné. Depuis plusieurs années, tous les quotidiens ont développé des sites internet.
A titre d’exemple, ceux de la presse quotidienne nationale sont consultés chaque mois par 14 à 15 millions de visiteurs uniques, l’information d’actualité étant le deuxième motif de consultation après les infos pratiques (routières et météo). Aujourd’hui, les éditeurs mettent en place sur leurs sites des contenus à valeur ajoutée payants. Le SPQN souhaite compléter ces offres en mettant en place « une offre de bouquets payants multi-marques permettant d’accéder à différents contenus de marques de presse », a ajouté M. Bouchez.
L’idée-force des patrons de la presse quotidienne est à la fois de répondre au déclin des ventes des éditions papier et de s’unir pour offrir , en numérique, une alternative pérenne et payante à Google, qui distribue gratuitement les contenus de la presse via Google News pour agréger à son profit l’audience générée. Une riposte d’autant plus offensive depuis que Google a annoncé cette année son intention de mettre de la publicité sur Google News et bientôt les photos agrégés par Google.
-Les 12 quotidiens membres du Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN):
http://www.spqn.fr/membres.htm
-Google Actualités France:
http://news.google.fr/
-La lecture , page par page, de la presse Américaine quotidienne et magazine selon Google
http://fastflip.googlelabs.com/