Marie Claire consacre son quatrième Grand Forum au rôle des femmes dans l’économie numérique. Sont-elles l’avenir du numérique ? Live, depuis l’ESCP PARIS, participez vendredi 13 juin au Grand Forum 2014 : Suivez les débats en direct, posez vos questions grâce au chat-live. Et entrez dans le vivier le plus exigeant du monde : les femmes créatrices de start-up ! Et pour celles qui craignent encore le grand saut , Marie Claire a mené l’enquête sur les  4 mythes qui empêchent les femmes de faire carrière dans le numérique. Surprise, les barrières tombent , pour les femmes comme pour les hommes, avec cette conclusion de Fanny Péchiodat, cofondatrice de My Little Paris au sujet du mythe N°4 selon lequel « c’est un désavantage d’être une femme dans le numérique ». Elle pense pourtant le contraire. « Dans le web, être une femme est moins galère que dans les grosses boîtes machistes à l’ancienne ». En piste pour le business !

A l’occasion de la conférence France Digitale Day organisée le 11 juin à Paris dans le cadre du Festival « French Tech » qui se déroule dans toute la France au mois de juin, Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique, a rappelé la volonté du Gouvernement de faire de la France une « République numérique ». La nouvelle femme forte du gouvernement Valls appelle les femmes comme les hommes . Belle entrée en matière pour préparer le Forum Marie Claire qui en est a sa 4ème édition: Créer sa start-up, inventer son emploi, entrez dans la french tech ! Formations, réseaux de femmes, incubateurs d’entreprises… les clés pour entrer dans le monde numérique ! Rendez-vous le 13 juin 2014 à Paris de 9 heures à 13 heures à l’ESCP Europe ** Formations, réseaux de femmes, incubateurs d’entreprises… les clés pour entrer dans le monde du numérique. #GFMC2014

Axelle Lemaire est Secrétaire d’Etat chargée du Numérique, auprès du ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique

 
Le programme
8h30 Accueil café 9h00 Ouverture en présence d’Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée de l’économie numérique.
Introduction de Jean-Paul Lubot, Directeur général délégué du groupe marie claire
Sponsorisé par CHANEL

LES BEIGES de CHANEL, un nouvel esprit maquillage simple et intuitif !
Proposé par Elnett

Mariée, témoin ou invitée, quelle sera votre coiffure de mariage ?
 
9h15 1ère Table ronde : Success stories au feminin et nouveaux métiers
Avec : – Stéphanie Tramicheck (Directrice Générale France du réseau social Pinterest)
– Clémence Mermoz (Responsable Social TV de Canal+, manager des community managers des émissions)
– Sarah Sauquet (Créatrice de l’appli Un texte Un jour)
– Céline Lazorthes (Fondatrice de Leetchi.com)
– Alice Zagury (Fondatrice de The Family)
 
10h30 Pause

http://www.marieclaire.fr/data/photo/w652_c1/41/marieclaire-grandforum-2014.jpg  

10h45 2ème Table ronde : Prenez le train en marche
Avec : – Jean-Charles Senon (Responsable de la formation continue de l’IESA multimédia)
– Stéphanie Hertrich (Responsable du programme coding chez Microsoft)
– Marine Aubin (Co-présidente de Girlz In Web) – Marie-Christine Bordeaux (Présidente de Paris Pionnières)
– Marie-Vorgan Le Barzic (Directrice Générale de Silicon Sentier/Numa)
– Marie Ekeland (Co-présidente de France Digitale)
– Frédéric Bardeau (Co-fondateur de Simplon, promotion des femmes dans le coding)
 12h00 Démonstration par Natacha Ordas, créatrice de la start up Soon vibes
http://www.soonvibes.com/home
 12h15 Conclusion de Marianne Mairesse, rédactrice en chef ajointe de marie claire
L’application iPad du magazine Marie Claire:

https://itunes.apple.com/us/app/marie-claire-france/id606229443?l=fr&ls=1&mt=8
-12h30 Cocktail

 
** l’ESCP Europe : 79, avenue de la République, Paris 11ème
 
Pour s’inscrire, c’est ici !
http://grandforum-marieclaire.fr

ADRESSE du FORUM MARIE CLAIRE 2014 ESCP EUROPE
79 Avenue de la République 75011 Paris
http://www.escpeurope.eu/nc/fr/media-news/evenements-forums-salons-escp-europe/events-calendar/event/calendar/marie_claire_sengage_faites_carriere_dans_la_french_tech//20140613/event/tx_cal_phpicalendar/

TRANSPORT EN COMMUN
Métro : Ligne 3 – Station « Rue Saint-Maur »
Bus : Ligne 96 – Arrêt « Saint Maur – Jean Aicard »
Velib’ : Une station est à proximité

 Les 4 mythes qui empêchent les femmes de faire carrière dans le numérique (Date de publication : 10/06/2014)

Alors que les métiers du numériques pullulent et que les start-ups du web explosent, on constate que les femmes n’ont pas encore véritablement investi les professions du digital. Pourquoi encore si peu de femmes dans ces filières pourtant incontournables ? Certains mythes ont la dent dure et découragent les femmes de se lancer dans l’aventure. A dégommer d’urgence.
Si monter une entreprise dans le numérique ne s’improvise pas, pas de raison que les femmes ne soient pas présentes sur la scène du digital. Nouveaux marchés, nouveaux défis, les femmes ne doivent pas louper le train ! Mais pour le moment, les chiffres montrent qu’elles sont encore minoritaires dans le monde du numérique. 
 
En France, les femmes ne représentent que 28% des effectifs de la « French Tech » et dans le monde, elles ne sont que 6% des dirigeants des 100 plus grandes entreprises de haute technologie, selon le Centre national de la femme et de la technologie de l’information. Le New York Times a également révélé que seulement 8% des start-ups sont fondées par des femmes. Pourquoi encore si peu de femmes dans cet univers ? 
Sponsorisé par CHANEL

LES BEIGES de CHANEL, un nouvel esprit maquillage simple et intuitif !
Sponsorisé par Dior

Secret Garden III – Versailles
 
#Mythe n°1 : C’est un univers très masculin
 
Il existe encore cette croyance qui veut que certains métiers soient faits pour les hommes. Le numérique en fait partie. On pense souvent – à tort- que les femmes ne s’intéressent pas au digital ou qu’elles n’ont pas fait les études nécessaires. Les préjugés sur le monde 2.0 véhiculés par des images d’hommes aux commandes des entreprises de technologie peuvent freiner les femmes. Bill Gates, Steve Jobs, Mark Zuckerberg, Xavier Niel… les grandes figures du milieu sont souvent masculines.
Un classement des 100 noms du numériques de la Nouvelle Usine, datant de 2012 ne comptait que 7 femmes. La croyance selon laquelle les femmes ne s’intéressent pas au numérique, même si elle est fausse, est donc toujours d’actualité. 
 
#Mythe n°2 : Il faut savoir coder pour travailler dans le numérique
 
L’image du geek au fond de son garage a encore la dent dure. On a encore tendance à penser que pour travailler dans le numérique, il faut savoir coder. Et quand on annonce qu’on bosse dans le web, on a encore des réactions étonnées : « t’as pas les cheveux sales pourtant ! ». 
 
Avec la digitalisation de la société, de nombreux métiers se créent et ne nécessitent pas forcément des compétences hyper-techniques. Community managemet, rédaction web, e-marketing… si des formations se développent, ils peuvent aussi s’inventer au jour le jour et s’apprendre sur le terrain. 
 
Cependant, comme le souligne Sheryl Sandberg (numéro 2 de Facebook), « Apprenez à vos filles à coder. » Car ce métier n’a pas de sexe : le codage, après tout, n’est qu’un langage. Et il manquerait 30 000 à 40 000 développeurs en France : des places à prendre donc !
 
#Mythe n°3 : Le numérique fonctionne au mérite
 
Avec ces nouveaux marchés qui ont découlé de la révolution digitale, on pense souvent que le web est un milieu qui respecte l’égalité des chances et qui marche à la méritocratie. Et pourtant… comme dans tous les milieux, les hommes sont au plus hauts postes.  Il faut donc se créer un réseau car le travail acharné et l’intelligence ne suffisent pas toujours. 
 
Et celles qui ont réussi dans le numérique l’ont bien compris. Des associations de professionnelles comme Girls in Tech ou Girlz in Web s’entraident et permettent à certaines de développer leurs business. 
 
#Mythe n°4 : c’est un désavantage d’être une femme dans le numérique

Start-up = oser = ambition = arrogance quand on est une femme ! Malheureusement, ce vieux cliché selon lequel un homme est ambitieux alors qu’une femme est arrogante (voir hystérique…) continue d’exister. Les femmes ont donc encore du mal à se lancer, de peur d’être rapidement freinées.
 
Fanny Péchiodat, cofondatrice de My Little Paris pense pourtant le contraire. « Dans le web, être une femme est moins galère que dans les grosses boîtes machistes à l’ancienne ». De plus, elle avoue qu’avant de se lancer, elle n’avait aucune expérience dans le digital ! Le parfait parcours qui fait tomber ces mythes ! Croire qu’une femme n’est pas capable de percer dans le numérique est une fois de plus un stéréotype à bannir de sa tête.
 
Ces mythes ont beau exister dans la vraie vie, ils peuvent (et doivent) être dépassés. La preuve, certaines femmes ont déjà tiré leur épingle du numérique. Que ce soit aux Etats-Unis avec Sheryl Sandberg (numéro 2 de Facebook) ou Marissa Mayer*** pour ne citer qu’elles ou en France où des femmes ont réussi à investir l’économie numérique, la révolution féminine digitale est en marche !

Domoclick.com

GRAND FORUM MARIE CLAIRE 2014:
http://grandforum-marieclaire.fr/

Portail du Gouvernement et d’Axelle Lemaire
Secrétaire d’Etat chargée du Numérique, auprès du ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique:

http://www.gouvernement.fr/gouvernement/axelle-lemaire

*** Marissa Mayer est PDG de Yahoo, sa dernière initiative dans le monde du web éditorial, à lire sur Domoclick.com:
https://www.domoclick.com/piloter-ses-reseaux-et-applis/face-a-youtube-yahoo-devrait-lancer-sa-plateforme-video-a-des-conditions-attractives/#comments

Article précédentDépenses d’énergies et fournisseurs: Des solutions face à la préoccupation grandissante des Français.
Article suivantLa FFB contre-attaque: Son nouveau président, Jacques CHANUT s’exprime haut et fort sur le bâtiment dans une interview à Batiactu.
Jérome Robert
Ex concepteur-redacteur multimedia, Jerome ROBERT est co-fondateur du site Domoclick.com créé en 2000 à Albi (81000 FRANCE) sur l'innovation et la communication dans l'habitat. Il a co-écrit avec Laurent FABAS (ingénieur thermicien) le "Guide de la maison économe, la solution écologique" (Eyrolles pratique 2008) !