Le besoin d’efficacité énergétique dans le bâtiment et l’impératif du Plan Climat , adaptation française des accords de Kyoto, obligent l’Europe , les chercheurs et les industriels à investir dans les énergies propres. C’est là que le duo hydrogène/pile à combustible (PAC) devra faire ses preuves. EDF y travaille ainsi que l’Institut de chimie technique de l’université de Dortmund qui prévoit pour sa part que les premiers appareils, devraient arriver sur le marché d’ici 2010 !

L’utilisation stationnaire de piles à combustible (PAC) est une des solutions d’avenir pour le chauffage urbain: c’est une technique économiquement favorable qui apporte une contribution importante à la réduction des émissions de gaz a effet de serre. Mais ces minicentrales electriques ne deviendront intéressantes que lorsqu’elles pourront permettre de chauffer l’eau des installations domestiques traditionnelles. C’est ce à quoi travaille David Agar de l’institut de chimie technique de l’université de Dortmund (Rhénanie du Nord – Westphalie). Les premiers appareils vraiment fonctionnels de la taille d’une machine à laver devraient faire leur apparition sur le marché d’ici 5 ans. D’ici la, ces petites centrales stationnaires devront fournir une prestation semblable aux installations conventionnelles, c’est à dire des durées de vie jusqu’a 40 000 heures. Afin d’y parvenir, le professeur Agar effectue des travaux de recherche avec l’aide de sa doctorante Anja Wick sur l’economie de l’hydrogene dans les piles a combustible: ils analysent et ameliorent les quatre catalyseurs qui participent au processus de transformation du gaz naturel en hydrogéne jusqu’a ce que la production d’hydrogéne puisse etre garantie pour la longue période de fonctionnement exigee. L’objectif des recherches est d’optimiser la qualite de filtrage des catalyseurs de telle sorte que l’hydrogéne utilise comme source d’énergie soit aussi pur que possible. Les installations à piles a combustible stationnaires sont promises a un grand potentiel sur le marché, l’énergie excedentaire que ces petites centrales produiraient pourrait être revendue sur le reste du reseau, ce qui augmente encore la rentabilité de l’installation.

Sources : Depeche IDW, Communique de presse de l’universite de Dortmund, 21/03/2005