A peine ses résultats de bénéfices records annoncées avec 4,3 milliards de dollars (premier semestre 2011), le géant américain de l’internet Google fait son marché pour investir et garder sa suprématie. Google est en négociation pour racheter le spécialiste des technologies de téléphonie mobile InterDigital, selon le Wall Street Journal alors qu’il vient d’ achèter Fridge, le spécialiste des réseaux sociaux. Google France a passé plusieurs accords de partenariats avec la France sans réaliser de gros rachat et fait ainsi partie des plus gros contributeurs de la croissance numérique française. Petit inventaire que vous pouvez commenter !

Le face à face entre Larry PAGE (Google) et Mark ZUCKERBERG (Facebook) par Les Echos 12 mars 2011

La jeune société Fridge, une plateforme visant à faciliter la création de réseaux sociaux privés sur internet, a annoncé jeudi qu’elle s’était fait acheter par Google, sans préciser les termes de la transaction. »Fridge ferme boutique, l’équipe sera intégrée dans Google+ », a annoncé la société sur son site internet, moins d’un an après son lancement. « Nous croyons fortement aux expériences communautaires en groupe, et ne pouvons pas imaginer de meilleur endroit que le projet Google+ pour réaliser notre vision de communications sur le web aussi riches et nuancées que dans la vraie vie », a ajouté la société. Google avait annoncé la semaine dernière que Google+, lancé dans les derniers jours de juin, comptait déjà plus de 10 millions d’utilisateurs.

Google+ est un nouvel outil qui permet de personnaliser davantage les usages d’ internet comparativement aux algorithmes qui régissent son moteur de recherche, et plus facile à gérer que le N°1 des réseaux communautaires Facebook.

Fridge pour sa part était un outil de création de « réseaux personnels simples » à petite échelle, entre membres d’une même équipe, anciens d’une même promotion, qui fait de plus en plus d’ombre à Google. Selon le site d’informations spécialisées All Things Digital, Fridge a recueilli quelque 800.000 dollars de financements durant sa brève existence.

Cette décision « s’explique en partie par l’intérêt de Google, et les deux sociétés ont été en contact ces derniers jours », indique le quotidien des affaires US All things Digital, qui cite des sources proches du dossier. Selon le journal, l’interêt du géant de l’internet pour InterDigital intervient à la suite de son échec lors du rachat des brevets de l’équipementier canadien en télécoms Nortel, remportés par un consortium comprenant Apple et Microsoft. InterDigital, qui présentait une capitalisation boursière de 2,8 milliards de dollars mercredi vers 16H00 GMT, avait annoncé mardi dans un communiqué étudier une possible vente.

Basée en Pennsylvanie (est des Etats-Unis), la société développe des technologies de communication sans fil pour la téléphonie mobile et les réseaux. Elle détient environ 8.000 brevets, qui permettent notamment de réduire les interférences pendant les appels téléphoniques, selon le Wall Street Journal. Dans son communiqué mardi, le président du conseil d’administration d’InterDigital Steven Terry Clontz s’est dit « optimiste sur les perspectives de la société ». « Cela dit, depuis un an, nous avons vu la valeur de notre propriété intellectuelle augmenter fortement: les acteurs importants du secteur de la téléphonie mobile comprennent de plus en plus la valeur stratégique et économique de ce type d’actifs », a-t-il ajouté. En conséquence, vers 16H00 GMT, l’action InterDigital s’envolait de 14,49% à 60,93 dollars, tandis que Google perdait 0,74% à 597,93 dollars.

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