Depuis le lancement « très confidentiel » de Google +, We Are Social, l’agence de média sociaux s’est penché sur le nouveau bébé. Sa directrice générale, Sandrine Plasseraud, livre ses premières impressions à Claire Morel pour le magazine e-Marketing. « Google + doit trouver son public » déclare-t-elle dans cette nterview du 5/07/2011. Juste un mois après Google annonce un trafic de plus de…25 millions de visiteurs. Joli croissance pour un bébé d’un mois !

Vous faites partie des privilégiés qui ont déjà pu tester Google +. Quel est votre verdict ?

Après la débâcle de Google Buzz et Google Wave, tout le monde attendait l’entreprise au tournant. Notre agence a pris le temps de tester ce nouvel outil de A à Z.En termes d’ergonomie et d’utilisation, le nouveau né de Google me paraît beaucoup plus intéressant que Facebook. Bien que cette riposte au réseau social le plus populaire au monde présente des similitudes, Google + propose toutefois des fonctionnalités différentes. C’est notamment le cas des cercles permettant d’organiser ses contacts en fonction de ses différents groupes sociaux : « amis », « collègues », « famille », etc. L’utilisateur peut les organiser à sa guise, faire figurer une même personne dans deux groupes différents et faire évoluer ses cercles comme il l’entend. Avec Google +, les informations et données restent propriétés des membres, alors que ce fut l’inverse sur Facebook pendant très longtemps. Le réseau social, très critiqué sur ce sujet, a d’ailleurs rectifié le tir le mois dernier. Il s’en distingue également dans la mesure où il propose du contenu pour générer de la conversation.

Par exemple, les utilisateurs peuvent sélectionner des thématiques pour effectuer de la veille et récupérer un flux d’informations de la même façon que sur Yahoo. Autre grande nouveauté : les bulles vidéos. Sous forme de chat vidéo, les membres peuvent communiquer en direct sur le site, quel que soit leur nombre. C’est d’ailleurs toute la différence avec Skype qui propose des vidéos conférences entre deux ou trois personnes maximum. A noter que de son côté, Facebook serait sur le point de proposer un service de chat vidéo en partenariat avec Skype.

À l’heure où l’on parle beaucoup du mobile, comment Google compte l’exploiter ?

À ce jour, l’application n’est déployée que sur Android. Une appli iPhone devrait très prochainement voir le jour. Quant aux autres terminaux, ils pourront s’y connecter via une application web. Google + propose notamment un service de messagerie, baptisé « Huddle », pour communiquer avec les membres de ses différents cercles. Il permet aussi de récupérer des photos prises directement d’un mobile en les enregistrant dans le cloud de Google + et de les partager, ou non avec les autres membres. Pour l’instant, l’intérêt majeur de Google + pour les marques réside dans le potentiel de la géolocalisation sur mobile. Dans ce contexte, le rachat de Foursquare par Skype prendrait d’ailleurs tout son sens, car cela permettrait à Google de s’introduire dans le secteur des offres de fidélisation de proximité.

Justement, quel intérêt pourrait représenter Google + pour les annonceurs ?

Google annonce qu’il n’est pas encore prêt à se concentrer sur le BtoB et attend bien évidemment que le grand public s’inscrive. Les 750 millions de membres de Facebook vont-ils basculer sur Google + ? Parmi le milliard d’utilisateurs de Google, le public sera-t-il différent des autres réseaux sociaux ? Après sept jours de lancement, nous ne pouvons pas encore prédire l’avenir du nouveau réseau social pour les annonceurs et les professionnels du marketing. Nous pouvons néanmoins présager que les utilisateurs de Google+ soient au départ plus jeunes, plus technophiles que ceux de Facebook. En tous cas, je constate que le buzz autour de Google + prend très bien sur les autres réseaux sociaux ! De nombreux internautes lancent déjà des appels sur Twitter ou Facebook du genre : « Quelqu’un a t-il une invitation à me faire passer ? » L’entreprise américaine a réussi le lancement de son nouvel outil, en le rendant accessible à un certain nombre de privilégiés, via un système d’invitation. De ce point de vue là, c’est déjà une première réussite.

Source:
http://www.e-marketing.fr/Breves/Google–doit-trouver-son-public-40273.htm

L’agence We are social (Nous sommes sociaux):
http://wearesocial.fr/

Voir la démo vidéo en anglais:

Domoclick.com

Google+ s’offre un démarrage en trombe

Un mois après son lancement fin juin 2011, le réseau social Google+ revendique déjà un parc de plus de 25 millions de visiteurs. Un joli score, atteint malgré la présence d’un système d’invitations mis en place pour réguler les arrivées des premiers utilisateurs…

Si les derniers services lancés par Google ne s’étaient pas franchement manifestés par un grand succès (Google Wave, Google Buzz…), il semblerait que la firme californienne ait enfin trouvé la bonne recette pour un réseau social d’envergure.Selon l’institut Comscore, relayé par Le Figaro, le site Google+ aurait atteint 25 millions de visiteurs en un mois (dont 25% en provenance des USA… et quelques 500 000 petits frenchies) ; un chiffre de fréquentation « jamais vu » pour un lancement. L’étude ajoute que le site est actuellement en progression constante, avec près d’1 million d’utilisateurs supplémentaires chaque jour.

Loin de restreindre l’appétit des internautes, le système d’invitations mis en place à l’entrée aura au contraire généré un engouement pour le nouveau service : le bouche-à-oreilles se sera chargé d’assurer la promotion de Google+, à l’instar de ce qui avait déjà fait le succès de Gmail à son lancement.Le véritable défi de Google+, face au leader Facebook et à ses 750 millions d’utilisateurs, sera désormais de tenir sur la durée, une fois passé l’effet de nouveauté et de découverte…Pour cela, Google compte bien faire usage de sa force de frappe marketing et de son large parc d’utilisateurs au profit de Google+, notamment avec le bouton +1, concurrent direct du bouton “J’aime” de Facebook.

Le lancement du nouveau réseau social s’est également accompagné d’une refonte graphique généralisée de la plupart de ses services (y compris son incontournable moteur de recherche), mettant en avant le compte Google+ de l’utilisateur et son système de notifications dans une barre supérieure noire…
Source: Le Figaro