Attention à l’amiante des toits ! c’est le message de Patrick Meynier, le président de la Confédération de l’artisanat (Capeb) de la DORDOGNE. La manipulation des toitures en éverite, amiantées, représente un vrai danger Après les grêlons gros comme des balles de golf, le danger de la poussière invisible. Les toits mitraillés il y a une semaine par la grêle qui s’est abattue sur la Dordogne ne sont pas jeunes. Précautions édités par le quotidien Sud-Ouest.

ce sont le plus souvent des hangars agricoles ou des maisons conçus avec des toles en éverite bourrées d’amiante – la fibre cancérigène n’ayant été interdite à l’usage qu’en janvier 1997. Les organisations professionnelles et les services de l’État n’en finissent plus d’essayer de convaincre les victimes du déluge qu’il faut laisser faire les professionnels. Pour éviter les arnaques aux faux couvreurs, mais aussi la manipulation des vieilles plaques d’éverite, qui demande un processus particulier. Ce qui sous-entend de l’attente et un coût supplémentaire.Vrai risque ou principe de précaution exagéré ? « Une seule fibre mal placée peut déclencher une pathologie grave », prévient René Vincent, le président du Cérader, le collectif de soutien aux victimes de l’amiante en Dordogne.

Patrick Meynier, le président de la Confédération de l’artisanat (Capeb) ne dit pas autre chose : «L’amiante se fixe dans les poumons, c’est prouvé. Il ne faut pas faire n’importe quoi, je l’ai dit et redit aux entreprises. »
Problème : il n’y a qu’une entreprise agréée pour désamianter les bâtiments en Dordogne. Il s’agit de Gréco-Blondy, créée il y a deux ans à Montignac. Avec deux collègues en Corrèze et quatre en Haute-Vienne, la demande va vite être saturée. La société montignacoise a déjà réalisé une cinquantaine de devis, directement liés à l’amiante. Et encore, tous les experts ne sont pas passés… Il commence à y avoir urgence : l’évacuation des toitures endommagées doit faire l’objet d’un plan de retrait visé par la Direction régionale du travail (Direccte), dont le délai d’instruction vient d’être ramené d’un mois à huit jours. En attendant, « il faut se contenter de bâcher », conseille Benoît Gréco, le cogérant de la société de désamiantage, qui estime que « 90 % des hangars agricoles touchés sont concernés ».

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