Économiques et de plus en plus esthétiques, les piscines hors sol remportent un vif succès avec les prix d’appels dans toutes les grandes surfaces « hyper ». Le Dossier familial fait un mini-comparatif selon les matériaux en mettant l’accent sur la maintenance et les prix. Parce que ces modèles abordables sont en kit, à monter soi-même.

Les avantages de la piscine hors sol

Une piscine, vous en rêviez ! Mais faire construire un bassin enterré en béton est au-dessus de vos moyens, ou votre terrain ne s’y prête pas. Quant aux piscines gonflables ou autoportantes, leur esthétique est discutable et elles se détériorent rapidement. Votre bonheur se trouve probablement parmi les nombreux modèles dits « hors sol » qui existent désormais sur le marché. Lorsque la qualité est au rendez-vous, ils peuvent remplir leur office pendant une bonne vingtaine d’années.

Des piscines en PVC, résine, aluminium…

On trouve des piscines hors sol de toutes les formes – rondes, rectangulaires ou octogonales -, de toutes les tailles, mais pour une profondeur qui excède rarement 1,30 m. Elles sont disponibles dans de multiples matériaux : bois, PVC, résine, acier, aluminium, béton… Contrairement à une piscine classique, de plain-pied, et au bord de laquelle vous pouvez vous allonger, il faut ici grimper et enjamber le bord du bassin. Mais ce positionnement « hors sol » les rend sécurisées puisqu’elles sont inaccessibles une fois l’échelle ôtée. Enfin, leur prix « réduit » s’explique par le fait qu’elles sont livrées en kit, c’est donc à vous de les monter… Le montage demande de la minutie. Par ailleurs, quel que soit le modèle, votre terrain doit être préparé (couche de gravier et lit de sable) et parfaitement plat. L’idéal est même de réaliser une chape de béton. Ensuite, pour le montage, il faudra en moyenne deux jours à deux personnes : une journée pour monter la structure, et une autre pour accrocher le liner (la toile bleue), installer les finitions et la filtration, et remplir la piscine.

Piscines hors sol : sécurité et législation

Si votre piscine reste totalement « hors sol », vous n’êtes pas obligé de placer un système de sécurité. Veillez à condamner les accès : échelles amovibles, porte aux escaliers… En revanche, dès lors qu’elle est « partiellement enterrée », vous devez acquérir un système de protection homologué. Par ailleurs, la déclaration préalable en mairie est obligatoire si votre piscine reste fixe, qu’elle soit gonflable, en métal ou en bois, et quelles que soient ses dimensions. Seules les piscines démontées au bout de trois mois ne nécessitent pas que l’on effectue de déclaration préalable.

La construction d’une piscine enterrée

Si vous préférez une piscine en­terrée en kit, la préparation du terrain est plus complexe (ex­ca­vation, radier en béton) et la construction est l’affaire de très bons bricoleurs, que l’on choisisse un modèle monocoque (la piscine, en fibre de verre et polyester, est livrée « moulée ») ou un kit de panneaux en acier, alu­minium ou béton auxquels on ajoute un liner. Prévoyez au moins dix jours de travaux. Les entrées de gamme pour ces piscines en kit vont de 7 000 à 15 000 € selon la taille et le niveau d’équipement. Comptez le double pour les mêmes produits montés par un professionnel.

Source: Dossier Familial

La suite à lire sur Dossier Familial (Crédit Agricole) publié en mars 2010 :
La maintenance d’une piscine en kit
http://www.dossierfamilial.com/argent/budget/le-prix-d-une-piscine-hors-sol,5196?page=2