Romane Bohringer profite de sa venue au 15e Festival du film moyen métrage de Brive-la-Gaillarde (19) pour se confier à immonot. Une rencontre qui confirme l’attachement de l’actrice à la création cinématographique, et qui la conduit à dévoiler quelques plans de son prochain film. Une histoire pleine de tendresse et d’émotion, où le logement occupe une place centrale, pour permettre à une famille de continuer à se construire malgré une séparation… Interview Exclusive de l’actrice par Christophe Raffaillac pour Immonot***.
–Vous êtes actuellement à Brive pour le festival du moyen métrage, qu’est-ce qui fait la grandeur de ce festival ?
-Romane Bohringer : Sans faire de démagogie, je trouve cela admirable. Le moyen métrage est un format singulier, c’est déjà un film, une œuvre, une création, c’est un format qu’on n’a pas l’habitude de voir. C’est souvent l’expression de la naissance d’un cinéaste ou pas… Je trouve extraordinaire qu’une ville comme Brive-la-Gaillarde sélectionne, depuis 15 ans, des films français et internationaux et que des personnes œuvrent, où que ce soit, pour la culture et la création. Lorsque je suis invitée ici, je suis excitée de voir des films, je suis curieuse, reconnaissante… Je crois, en effet, que la culture peut changer le monde. Je suis contente que des équipes entières se mobilisent pour faire, dans une ville, quelque chose d’aussi vivant.
-Vous êtes présidente du jury, quel message souhaitez-vous faire passer aux talents venus présenter leur film ?
-Romane Bohringer : En toute modestie, dans un jury, je pense qu’on peut juste dire aux gens qu’on aime qu’on les aime. Ma présence à ce festival se veut un message d’encouragement…
» Je trouve extraordinaire qu’une ville comme Brive fête ce 15e anniversaire d’un festival du moyen métrage »
-Que pouvez-vous nous dire sur votre actualité concernant votre carrière d’actrice ?
-Romane Bohringer : Ma carrière d’actrice va bien, je parcours les villes de France, je fais beaucoup de théâtre, beaucoup de tournées. La chose importante que je peux vous dire, c’est que je viens moi-même de réaliser un film qui a trouvé un distributeur. Ce film sortira bientôt et je ferai tout pour qu’il soit projeté à Brive. Je veux le montrer ici, dans ce magnifique cinéma. Et c’est un film qui parle d’immobilier, un sujet qui touche beaucoup de personnes…
-Qu’est-ce qui vous a motivé à parler d’immobilier dans votre film ?
-Romane Bohringer : C’est un film qui retrace l’histoire de ma séparation avec le père de mes enfants. On ne s’aimaient plus assez pour continuer à être un couple, mais on s’aimaient encore assez pour continuer à être une famille et on a tenté d’imaginer une solution immobilière qui puisse concrétiser cet amour. Par conséquent, nous avons fait étudier – par un promoteur immobilier assez fou pour croire à notre projet – des plans pour deux appartements communiquant par la chambre de nos enfants. Mon prochain film, qui s’intitule « L’amour flou », s’inspire de mon vécu. Ce n’est pas un documentaire sur nos vies, c’est une fiction. C’est l’histoire d’un couple qui se refait sans se défaire !
» On a imaginé le concept de sépartement avec deux appartements de personnes séparées, réunis par la chambre de leur enfants »
-Que pouvez-vous nous dire sur l’architecture et la décoration de ce projet immobilier ?
-Romane Bohringer : J’ai rencontré un professionnel de l’immobilier qui a réussi à croire dans mon projet, tant sur le plan humain qu’immobilier. L’idée a consisté à joindre deux appartements et à loger des enfants au milieu. D’où le concept de « sépartement » qui en découle, avec deux appartements de personnes séparées, réunis par la chambre de leurs enfants.
C’est intéressant dans le contexte actuel, car il y a 130 000 divorces par an, ce qui est un facteur aggravant de la crise du logement. Vous n’avez besoin que de deux chambres au lieu de quatre, c’est donc un gain de surface extraordinaire, c’est également un gain d’amour et un message de paix !
-Que diriez-vous à un notaire à propos de ce concept ?
-Romane Bohringer : Moi j’adore mon notaire ! Grâce à lui, je comprends tout. Je voudrais dire que ce concept de « sépartement » est une idée qu’il faut répandre sur le monde. Il faut privilégier l’existence d’un bon espace communautaire, le savoir-vivre ensemble, tout en respectant nos divergences.
Actualité
La comédienne préside le 15e festival du moyen métrage qui s’est tenu à Brive-la-Gaillarde (19) en avril 2018
*** Source :
https://www.immonot.com/interview-de-personnalites/people.html
Domoclick.com avec Immonot