Réussir une politique adaptée de l’économie d’énergie par les comportements pourrait réduire de 21% la consommation totale domestiques et pourrait économiser jusqu’à 2 500 000 kWh d’électricité (soit la production de 4 réacteurs nucléaires !). C’est ce qu’estime la Commission Européenne en améliorant l’efficacité de nos appareils électroménagers, en supprimant les veilles des appareils audiovisuels et en remplaçant nos millions d’ampoules électrique par de plus performantes. On y arrive : du Japon au Canada, l’actualité sur l’innovation révèle deux coups d’éclats en la matière !

Une entreprise canadienne, le Group IV Semiconductor Inc., a annoncé mercredi 27 septembre, qu’elle a mis au point une innovation pouvant mener à la conception d’une ampoule électrique qui consomme 90% moins d’énergie que les ampoules traditionnelles avec une durée de vie de 20 ans.
L’approche de l’entreprise consiste à faire passer du courant au travers du silicium pour produire de la lumière. Étant donné que la presque totalité de l’énergie est convertie en lumière plutôt qu’en chaleur, cela permet à ces ampoules de consommer un dixième de l’énergie utilisée pour les ampoules électriques traditionnelles, ce qui permet une durée de vie plus élevée. Le projet d’éclairage à semi-conducteurs de Group-IV-EnCana en collaboration avec Technologies du développement durable Canada (TDDC) est une initiative de 9,1 millions $ canadien pilotée par Group IV, et qui se déroulera sur trois ans.  

Au Japon, des ampoules à économie d’énergie sans mercure  

Selon une dépêche de l’ADIT parue le 12.09, l’efficacité lumineuse élevée des ampoules fluorescentes par rapport aux autres ampoules et leur durée de vie élevée sont malheureusement contrebalancées par l’utilisation de vapeur de mercure qui nécessite un traitement particulier lors du recyclage. Comme il n’existe à ce jour aucun substitut non-polluant au mercure, la directive européenne sur les substances dangereuses entrant en vigueur en juillet 2006 n’interdit pas son utilisation dans les ampoules. Pour résoudre ce problème, Nikki Chemical et l’équipe du professeur Masayuki Nogami, du département de science des matériaux de l’Institut de technologie de Nagoya (Japon), ont développé un nouveau phosphore blanc – le revêtement interne des ampoules fluorescentes – dont l’émission de chaleur est divisée par deux par rapport aux phosphores habituels, ce qui permet d’augmenter le rendement d’émission de lumière visible. Une ampoule fluorescente utilisant ce nouveau matériau est dix fois plus petite que les ampoules actuelles pour une luminosité équivalente. De plus, ce nouveau phosphore blanc peut être excité par une diode émettant dans l’ultraviolet proche, donc sans recours aux vapeurs de mercure.

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