Le site WikiLeaks a révélé en l’espace de quelques mois plus de scoops que le Washington Post en trente ans. Exactions de l’armée américaine au Moyen-orient ; minutes du procès Dutroux ; faillite économique de l’Islande ; dévoilement des secrets les mieux gardés de la diplomatie internationale, en France comme au Etats-Unis…au point de mobiliser l’état-major du président Obama qui contre-attaque pour protéger ses secrets d’état. Mais pourquoi l’auteur de ce livre, et informaticien éclairé, crache-t-il dans sa soupe ? Ce livre décrit son expérience de trois ans au goût amer au sein de l’organisation. Il livre les dessous du site internet le plus dangereux du monde et règle ses comptes à Julian Assange, le cofondateur de WikiLeaks.

Avant de lire la version française qui vient de paraître, il faut savoir que malgré son nom, WikiLeaks n’est plus un wiki (site web dont les pages comportent des hyperliens les unes vers les autres et sont modifiables par les visiteurs en mode collaboratif). De plus, WikiLeaks n’a pas de rapport éditorial ou organisationnel avec la Wikimedia Foundation et ses projets collaboratifs Wikipédia dont vous trouverez ci-dessous sa « version collaborative ».

Selon l’auteur, Assange en fait trop et « il n’est pas normal qu’une unique personne décide et gère tout » rapporte L’express dans son édition du du 15 janvier. En décembre 2010, « l’affaire WikiLeaks » explose, et son fondateur, Julian Assange, personnage énigmatique et fascinant, mis en cause dans une série de scandales (réalité ou conspiration ?), fait la Une des médias du monde entier. Aujourd’hui, pour la première fois, un témoin raconte de l’intérieur la poudrière WikiLeaks :

Daniel Domscheit-Berg fut longtemps le porte-parole et numéro 2 de ce site destiné à « fuiter » les informations les plus confidentielles de la planète. Il raconte tout. Qui envoie, reçoit, gère, filtre l’information ? Comment fonctionne le site en interne ? Qui y travaille ? Pour qui, pour quoi et pour combien ? A qui profitent les fuites ? à qui nuisent-elle ? Et qui, enfin, le mystérieux Julian Assange est-il réellement ? Né en 1978, Daniel Domscheit-Berg, programmeur informatique surdoué, a dirigé WikiLeaks aux côtés de Julian Assange de 2007 à 2010. Il travaille aujourd’hui à la mise au point de son propre site d’information.

Inside Wikileaks , version française parue chez Grasset:

http://livre.fnac.com/a3396137/Berg-Domscheit-Berg-Inside-Wikileaks?bl=HGLIblo1

Définition de WikiLeaks par Wikipédia.

WikiLeaks est une association à but non lucratif dont le site Web lanceur d’alerte, publie des documents ainsi que des analyses politiques et sociétales. Sa raison d’être est de donner une audience aux fuites d’informationnote 3, tout en protégeant ses sources. En novembre 2010, le site affirme que : « [les] principes généraux sur lesquels notre travail s’appuie sont la protection de la liberté d’expression et de la diffusion par les médias, l’amélioration de notre histoire commune et le droit de chaque personne de créer l’histoire. Nous dérivons ces principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme. En particulier, l’article 19note 4 inspire le travail de nos journalistes et autres volontairestrad 1,3. »
Les réactions que suscite WikiLeaks sont contrastées. La plupart de ses publications déclenchent de violentes polémiques et des intimidations au plus haut niveau (cf. infra). Le site a également dû faire face à des problèmes techniques et financiers (cf. infra) qui menacent son existence même.
Cependant, son action trouve aussi des défenseurs, y compris dans les pays francophones : le Parti pirate suédois qui, à l’été 2010, a proposé d’héberger gracieusement WikiLeaks ; Reporters sans frontières qui, en décembre 2010, a dénoncé la censure infligée à WikiLeaks; La Quadrature du Net, cité par Assange durant sa résidence surveillée en Angleterre, etc.

À partir de juillet 2010, les révélations de WikiLeaks sont relayées par de grands quotidiens nationaux, comme le New York Times, The Guardian, Le Monde, El Pais et Der Spiegel. Par la suite d’autres media ont eu accès aux informations, dans le cadre du Cablegate : Aftenposten en Norvège, 20 Minutes en France, Die Welt en Allemagne, Svenska Dagbladet en Suède, Politiken au Danemark et De Standaard en Belgique. Le filtrage par ces media permet de conférer aux révélations un style journalistique plus facile à appréhender et d’occulter d’éventuelles mentions dangereuses pour des particuliers.
Malgré son nom, WikiLeaks n’est plus un wiki8. De plus, WikiLeaks n’a pas de rapport éditorial ou organisationnel avec la Wikimedia Foundation et ses projets collaboratifs (Wikipédia, …)

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