Bonne nouvelle : la charte de qualité RGE prend du poids. C’est dans le cadre du dernier salon Batimat 2013 que les chartes RGE (ex Reconnu Grenelle Environnement) ont été signées entre les organismes de certification, Bruno Léchevin, président de l’Ademe et Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement. Ainsi, cette signature s’est accompagnée d’un changement dans l’acronyme RGE : le mot Grenelle disparaît au profit de celui de Garant avec l’entrée en application du principe de l’éco-conditionnalité le 1er juillet 2014. Ce principe d’éco-conditionnalité est fondé sur l’aide à la décision préalable aux travaux des bâtiments et installations d’énergies renouvelables ». Présentation des trois nouvelles chartes !!!
Ainsi, on ne dit plus Reconnu Grenelle Environnement, mais RGE comme Reconnu Garant de l’Environnement. Un changement qui est le symbole d’un renforcement du dispositif. Un avenant a en effet été apporté à la charte d’engagement RGE Travaux, destinée aux entreprises, prolongeant de deux ans le déploiement de cette charte. Il élargit aussi son champ d’action en intégrant les certifications portant sur une « offre globale de rénovation » (NF maison rénovée). La mention RGE Travaux vise ainsi à renforcer les compétences des professionnels et la qualité de leurs prestations.
Elle « atteste du respect, par l’organisme qui délivre le signe, d’un certain nombre de critères objectifs (compétences, références, audit systématique de réalisations de l’entreprise et accréditation par le Cofrac de l’organisme qui délivre le signe) ». 9 000 entreprises bénéficient aujourd’hui de cette mention qui reconnaît les qualifications délivrées par Qualibat dans les cinq domaines de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables (Qualisol, QualiPV, Qualibois, Qualipac, Qualifelec énergies nouvelles, économies d’énergie).
José Pereira, président de Qualifelec a signé la reconduite et l’étendue de la charte “Reconnu Garant de l’Environnement” pendant le dernier salon Interclima+elec (associé au Salon Batimat 2013). L’occasion de rappeler que Qualifelec est le seul organisme de qualification reconnu de la filière et que, depuis avril 2013, au travers de ses Mentions SPV et MEE, il offre à ses 6 000 qualifiés la possibilité d’obtenir une mention RGE.
Le président a réaffirmé ses convictions en matière de protection de l’environnement, sécurité des biens et des personnes et d’automatisation de l’habitat et des bâtiments. « Nos entreprises qualifiées et RGE sont les mieux placées pour apporter conseils et savoir-faire multitechnique dans le domaine du génie électrique et énergétique. L’expérience et les compétences de ces entreprises hexagonales leur permettent largement de se placer dans le peloton de tête des acteurs qui participent à la minimisation de l’empreinte carbone, et réduisent les coûts consacrés à l’énergie ».
Certibat, organisme de certification dédié au secteur de la construction, et Céquami, organisme de certification pour la maison individuelle, viennent de rejoindre la démarche. Et à partir du 1er janvier 2014, les Éco artisans (Capeb) et les Pro de la performance énergétique (FFB) s’engagent à respecter les exigences de la charte RGE.
Lancement de deux autres mentions: RGE Travaux et RGE Industrie.
Parallèlement à la charte RGE Travaux, deux autres chartes ont été signées début novembre. La première élargit la mention RGE aux professionnels de la maîtrise d’œuvre (bureaux d’étude, économistes de la construction, architectes). Elle a pour vocation d’identifier les compétences des maîtres d’œuvre en matière d’amélioration de la performance énergétique. Les principaux certificateurs et les organisations professionnelles ont en effet travaillé avec les pouvoirs publics et l’Ademe en vue de définir des exigences minimales permettant aux études de bénéficier de la mention RGE (Reconnu Garant de l’Environnement)- Etudes/prestations intellectuelles. Cette mention constitue une première étape avant l’entrée en application du principe de l’écoconditionnalité.
Des aides de l’Etat conditionnées
L’Ademe va ainsi engager des démarches visant à mettre en place, dès le 1er janvier 2015, « le principe d’éco-conditionnalité de ses soutiens financiers pour l’aide à la décision préalable aux travaux des bâtiments et installations d’énergies renouvelables ».
Des aides qui seront conditionnées à la réalisation des études titulaires d’un signe de qualité RGE. Quant à la troisième charte, intitulée RGE Industrie, elle a été signée avec l’AIMCC* et engage les fabricants de matériaux à « renforcer l’aspect économies d’énergie dans les formations dispensées aux professionnels du bâtiment et à faciliter l’accès et la visibilité des signes de qualité RGE ».
AIMCC : Association des industries de produits de construction.
http://www.aimcc.org/
Source :
http://www.zepros.fr/batiment/
Domoclick.com
QUALIFELEC:
http://www.qualifelec.fr/accueil/