Depuis dix jours la cote atlantique est en vigilance orange et la conjonction du vent et des grandes marées rongent le littoral comme jamais auparavant. Le quotidien Sud-Ouest titrait en une lundi 6: « Le littoral dans la machoire de la marée ». C’est dans ce climat de menace où les émissions de CO2 sont sous-jacentes que les ministres de l’Énergie de huit des 28 pays de l’Union européenne, dont le Français Philippe Martin, ont appelé à un nouvel objectif pour les énergies renouvelables en 2030 selon une lettre publiée lundi 6 janvier 2014. Précisions de ce nouvel objectif avec « Sale temps pour la planète » une série de documentaires sur France 5***** ayant pour thématique les conséquences du réchauffement climatique à l’échelle planétaire.

La Commission devrait se fixer comme objectif pour 2030 de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40% par rapport à leur niveau de 1990 si elle veut parvenir à tenir son objectif d’une réduction d’au moins 80% pour 2050. De source européenne, cet objectif apparaît acquis. Quant à un objectif supplémentaire spécifique pour les énergies renouvelables, la piste de la Commission est de défendre un objectif de 30%,

Ce nouvel objectif, qui prolongerait celui de 20% d’énergie renouvelable dans l’UE en 2020, est signé par les ministres d’Allemagne, de France, d’Italie, de Belgique, d’Irlande, du Portugal, du Danemark, et d’Autriche. »Nous dessinons aujourd’hui le système énergétique des décennies à venir, et en s’appuyant sur l’intégration appropriée des renouvelables et de l’efficacité énergétique nous pouvons assurer aux citoyens et aux entreprises européens une énergie sûre, compétitive et propre pour le futur », plaident-ils.

Le courrier, adressé au commissaire européen à l’Energie Günther Oettinger et à son homologue au Climat Connie Hedegaard, est daté du 23 décembre mais a été publié lundi par plusieurs ONG environnementales. »L’objectif contraignant pour 2020 a été le moteur principal du déploiement actuel des capacités renouvelables dans l’UE, ce qui a créé des emplois et de la croissance », écrivent également les ministres.
Ils réclament un « cadre robuste et de long terme défendant les sources d’énergie renouvelable » même si les « points de vue sur les modalités opérationnelles sont variés ».

Interrogée par l’AFP, une source européenne proche du dossier a noté que la lettre ne précisait pas si l’objectif devait être contraignant ou non, ni s’il portait sur des objectifs nationaux ou communautaires. L’Union européenne doit publier le 22 janvier 2014 ses recommandations énergétiques dans son « paquet énergie-climat ».

La Commission estime que l’UE devrait se fixer comme objectif pour 2030 de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40% par rapport à leur niveau de 1990 si elle veut parvenir à tenir son objectif d’une réduction d’au moins 80% pour 2050. De source européenne, cet objectif apparaît acquis.

Quant à un objectif supplémentaire spécifique pour les énergies renouvelables, la piste de la Commission est de défendre un objectif de 30%, a-t-on précisé de même source.
Mais celui-ci serait non contraignant et fixé au niveau communautaire et non national, même si certaines mesures seraient rendues obligatoires, parmi lesquelles le développement des interconnexions électriques entre les pays, a indiqué cette source.Le Royaume-Uni, l’Espagne mais aussi la France faisaient partie des pays qui freinaient la piste d’objectifs nationaux contraignants.

Domoclick.com avec l’AFP

Qui veut sauver le climat : Ils sont 160 à « rejouer » la Conférence Copenhague 2009

Des sociologues, politologues et des étudiants de Sciences-Po font une reconstitution de la Conférence de Copenhague de 2009. Plongée dans la conférence et les coulisses où 18 délégations de 2013 se sont concertés , au lieu de 196 en 2009.

Au delà du team-building des étudiants de Science-Po c’est tout le processus de la conférence et ses puissants enjeux entres intérêts des états et des lobbies qui émergent … en version française. Alors que ces conférences ont lieu principalement en anglais. Bâtir un accord pour réduire de 50 % les émissions de CO2 parait utopique ? Ce très intéressant petit documentaire, en reprenant les fils de la négociation de Copenhague, apporte un nouvel éclairage sur cette question. Puissent les politiques s’en inspirer et devenir capables d’en défendre les enjeux par rapport à leurs opinions publiques et obtenir un accord contraignant, sans lequel , il n’y aurait pas de résultats tangibles.

SALE TEMPS POUR LA PLANÈTE

« Sale temps pour la planète » est une série de documentaires ayant pour thématique les conséquences du réchauffement climatique à l’échelle planétaire. L’émission, intitulée à l’origine « Paradis en sursis », a pour objectif de partir directement à la rencontre des populations les plus touchées par les modifications de l’environnement. Elle repose sur le recueil des témoignages des habitants locaux et sur la puissance évocatrice des images filmées.

L’équipe de « Sale temps pour la planète » effectue un parcours pédagogique à travers toutes les régions habitées du globe, et aucun continent n’est oublié : les émissions successives s’intéressent aux problématiques spécifiques de certains archipels (Maldives, Tuvalu, Caraïbes…), mais aussi aux territoires continentaux, qu’il s’agisse de pays en voie de développement (Tchad, Bangladesh) ou de pays riches et industrialisés.Sale temps pour la planète est un programme TV habituellement classé dans la rubrique Documentaires. Les nouvelles vidéos sont à regarder légalement sur le replay de France 5

Etat des lieux de la situation des pays en cas de «mégaséisme». Après le séisme de magnitude 9 et le tsunami provoquant la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon le 11 mars 2011, la communauté scientifique dresse le bilan de toutes ses connaissances pour analyser le phénomène des «mégaséismes» et éviter qu’une catastrophe se reproduise. Au Japon, aux Etats-Unis et en France, les chercheurs restent attentifs, car ces événements vont être de plus en plus fréquents. Avec ses 3500 kilomètres de côtes, la France est le pays européen le plus exposé au danger d’un tsunami. A travers le monde, les scientifiques se mobilisent et préparent.

***** Voir le reportage de Vincent Gaullier et Laurent Salters ,Réalisateurs

http://www.france5.fr/emission/la-negociation-qui-veut-sauver-le-climat/diffusion-du-10-08-2013-19h05

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