Domoclick.com poursuit sa petite enquête (3éme partie) sur l’omniprésence mondiale de Google Inc. Le groupe aurait réussi à amadouer la FTC, l’autorité de la concurrence US, selon les agences AFP et Reuters dont voici la dépêche publié le 17/12/2012 à 18h. Alors que vendredi 14 les éditeurs de presse Belges annonçaient un accord avec Google pour les dédommager de l’utilisation de leurs contenus éditoriaux. Google avec un G comme Géant attaque et se défend sur tous les fronts; autant sur les nouveaux produits (il vient d’annoncer son application photo Snapseed*** gratuite, concurrente d’Instagram, aux utilisateurs iOS et Android) que sur les négociations juridiques. Un accord de « pacification raisonnable » expliquait François Le Hodey, représentant les éditeurs de la presse quotidienne francophone Belge, met fin à leur bras de fer judiciaire qui se serait conclut, selon le quotidien Le Monde, à 5 millions d’ euros pour compenser la période d’absence de Google News. Cet accord est suivi de près par toute la presse française qui reste en pleine négociation** avec le gouvernement et doit annoncer sa décision entre le fisc et Google ces jours-ci, en tous cas avant la fin de l’année.

L'enquête du Spiegel du 18 novembre fait la démonstration du monopole planétaire de Google

L’enjeu est d’autant plus crucial que Google en Belgique a réussit un « gagnant/gagnant » qui laisse songeur. Thierry Geerts, directeur de Google Belgique est parvenu à ne pas créer un précédent en rémunérant les éditeurs pour l’utilisation de leur contenus éditoriaux, ce que les Français souhaiterait pouvoir faire. Le directeur belge du moteur de recherche précise que  » il faudra voir si cet accord peut-être transposé, il est encore trop tôt pour le dire ». Il se félicite , par ailleurs, d’avoir  » engagé une réflexion sur la meilleure manière pour les éditeurs de générer des revenus et de créer de nouveaux modèles économiques ». L’accord Belge préserve les revenus du puissant trafic de Google généré , en partie, par la presse, à la base de son modèle d’indexation des infos de toute la presse. Jusqu’où va aller Google ?

Les propositions faites par Google à la FTC auraient convaincu l’autorité de la concurrence américaine de clore l’enquête sur un éventuel abus de position dominante, selon la presse américaine. Google serait sur le point de s’accorder avec la FTC, qui mettrait un terme à son enquête sur un possible abus de position dominante. Google est proche d’un accord avec l’autorité américaine de la concurrence (FTC), qui mettrait fin à une enquête entamée l’an dernier et risque de décevoir ses rivaux qui espéraient des poursuites, rapportent plusieurs médias lundi 17.

D’après le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier, la FTC pourrait clore son enquête dès cette semaine sur les soupçons d’abus de position dominante de Google dans la recherche sur internet. Le groupe aurait accepté volontairement de changer certaines de ses pratiques, et n’aurait donc pas besoin de signer un accord formel avec la FTC.
Google était accusé de biaiser ses résultats de recherche pour favoriser ses propres services, mais cette accusation aurait finalement été abandonnée, indique aussi le New York Times.
Le groupe aurait par ailleurs renoncé à copier dans ses résultats de recherche des critiques de produits ou de restaurants provenant d’autres sites, ajoute le journal.

Google devrait juste signer un accord formel sur un aspect plus mineur de l’enquête, lié à la gestion de certains brevets essentiels dans la téléphonie mobile qu’il a achetés en même temps que le fabricant de téléphones Motorola Mobility. Comme Microsoft ou Apple avant lui, il s’engagerait à accorder des licences d’utilisation pour ces brevets à des concurrents selon des conditions « justes », précise le Wall Street Journal. Google « continue à coopérer avec la FTC » et est « heureux de répondre à toutes les questions qu’elle peut avoir », a simplement indiqué un porte-parole du groupe à l’AFP.

La fin de l’enquête américaine n’aura pas forcément d’implication sur celle menée parallèlement depuis 2010 par la Commission européenne, également pour des soupçons d’abus de position dominante de Google dans la recherche et la publicité sur internet. Google contrôle environ 70% du marché de la recherche sur internet (et la publicité qui va avec) et pourrait exercer encore plus de pouvoir dans le secteur mobile grâce à son système d’exploitation Android, utilisé par deux smartphones sur trois.

Domoclick.com avec l’AFP

Good Google (2): Le cabinet Mazars obtient la mission de médiation entre les éditeurs de presse Français et Google.
https://www.domoclick.com/loisirs-reseaux-numeriques-pc-mac-tel-mobile-cpl-wifi-fibre-optique/good-google-le-cabinet-mazars-obtient-la-mission-de-mediation-entre-les-editeurs-de-presse-et-google/

*** Snapseed:
http://mashable.com/2012/09/17/google-acquires-snapseed/