Driiiing: Rappel moi, je suis en train de t’écrire un e-mail » vous connaissez cette boutade sur l’absurdité de la communication par courriel (e-mail) fin des années 90. L’Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises a publié une étude sur les dérives de l’usage des mails en entreprise. Le courriel est-il anti-social et trop chronophage s’interroge le magazine Atlantico. c’est un fait qui a été largement débattu par les membre de la FING mi-octobre à propos de l’infobésité et plus concrètement, a incité la SSII Atos à développer une innovation dans le domaine de la communication numérique « zéro courriel ». Son président Thierry BRETON (ex PDG Dde France Télécom) a annoncé en février 2011 qu’il présenterait d’ici 2013 une solution pour se passer du courriel dans l’entreprise. Et un paquet de pourriels (spams) vont alléger nos boites. Voyons de plus près !

Le courrier électronique est victime de son succès planétaire: N'en jetez plus !

Les managers passent de 5 à 20 heures par semaine à lire et écrire des e-mails. Ils utilisent déjà les réseaux sociaux plus que les moteurs de recherche, et passent 25% de leur temps à rechercher de l’information. Certes, nous sommes dans une société de l’instant présent, mais cela on ne peut pas y faire grand-chose. Cela dépasse l’entreprise, nous sommes dans un flux que nous ne pouvons pas maîtriser, et il faut s’ajuster conclut le spécialiste Vincenzo Susca : L’e-mail fait partie du quotidien de l’employé. Désormais, les salariés s’en envoient au sein même de l’entreprise ; même des e-mails dont l’objet n’a rien à voir avec l’entreprise. La multiplication de ces échanges rend le travail de moins en moins individuel. Il devient de plus en plus connectif, sans être collectif : il décrit une association d’individus et non un groupe. La communication se fait de plus en plus par conta- mination, par viralité. Tout ceci échappe à toutes règles extérieures.

Les smartphones multiplient les rapports, les contacts, et les stimulus pour le salarié. Résultat : il a besoin de filtrer les informations qu’il reçoit, de les hiérarchiser. Il est indispensable d’apprendre à limiter son attention pour pouvoir survivre. D’où les possibilités de filtrage de plus en plus éla- borées proposées par des outils comme Google+ par exemple.

Les e-mails ont deux facettes :

> D’un côté les e-mails – particulièrement via les smartphones à la disposition des salariés – brouillent les limites du temps de travail des salariés. De ce point de vue c’est une réussite pour l’entreprise qui parvient à s’intégrer à la vie de ses employés au-delà des horaires de travail.
> D’un autre côté, le temps que l’employé consacre à des activités amicales ou lu- diques pendant ses horaires de travail devient un problème pour l’entreprise.

Est-ce que le travail du salarié pâtit de ces échanges d’e-mails ?

Les échanges de mails menacent-ils la conversation orale ?

Les personnes âgées sont donc les plus vulnérables face à l’afflux d’e-mails ?

Y’a-t-il des limites à l’utilisation systématique de l’e-mail en entreprise ?

Le mail entraîne t-i-il une dépersonnalisation de la relation entre deux collègues ?

Le mail ne consacre-t-il pas le règne de l’urgence et du court terme dans l’entreprise ?

Atos Origin affiche son ambition de devenir une entreprise «zéro e-mail» d’ici trois ans.
Diminuer la pollution ‘informationnelle’ de la même façon que la pollution environnementale a été réduite après la révolution industrielle
Paris, 7 février 2011 –
Atos Origin, société internationale de services informatiques, affiche son ambition de devenir d’ici trois ans une entreprise “zéro e-mail”. S’exprimant au cours d’une série de conférences de presse consacrées à l’innovation, le P-DG d’Atos Origin, Thierry Breton exprime son ambition que les collaborateurs Atos Origin abandonnent l’envoi d’emails entre eux et utilisent à la place les applications dédiées permettant une meilleure communication ainsi que les nouveaux outils de collaboration et les réseaux sociaux.

M. Breton a déclaré: «Nous produisons massivement des données qui polluent notre environnement de travail et de plus empiètent sur nos vies privées. Chez Atos Origin, nous engageons des actions destinées à renverser cette tendance, de la même manière que les organisations ont pris des mesures pour réduire la pollution de l’environnement après la révolution industrielle.»

«Le volume d’e-mails que nous envoyons et recevons n’est pas soutenable dans le domaine professionnel. Les managers passent de 5 à 20 heures par semaine à lire et écrire des e-mails. Ils utilisent déjà les réseaux sociaux plus que les moteurs de recherche, et passent 25% de leur temps à rechercher de l’information. Chez Atos Origin, nous avons mis en place des outils collaboratifs et des plateformes communautaires pour partager et garder trace des idées qui naissent sur des sujets allant de l’innovation au Lean Management en passant par les ventes. Les entreprises doivent aller plus loin dans cette voie : l’e-mail, ne sera bientôt plus considérée comme la meilleure manière de travailler et d’échanger.»

L’objectif d’Atos Origin est d’adopter des solutions novatrices dans le domaine des réseaux sociaux (Social Business Solutions) sur le lieu de travail afin de mettre en place un véritable ‘social business’. Basées sur des technologies collaboratives, ces solutions offrent des moyens de gérer et partager l’information plus personnalisés, plus immédiats, plus efficients en termes de coûts, adaptés aux méthodes de travail du XXIe Siècle et permettant de mettre en place une «Organisation Intelligente» (Smart Organization).

En ligne avec son programme de “bien-être au travail” lancé en 2009 avec le but de devenir un des meilleurs endroits où travailler (« best place to work »), Atos Origin a mis en œuvre de nombreuses initiatives visant à améliorer la communication et le partage d’information au sein de l’organisation. Par exemple, Atos Origin encourage l’usage d’outils tels qu’Office Communicator et a mis en place des plateformes communautaires pour partager et garder trace des idées qui naissent sur des sujets allant de l’innovation au Lean Management en passant par les ventes. Les premiers résultats indiquent que ce type d’outils réduit immédiatement le volume des e-mails de 10 à 20%.

Les faits sur la surcharge en informations:

D’ici 2013, la moitié des nouveaux contenus digitaux sera le résultat de mises à jour et de modification d’informations existantes.Les réseaux sociaux en ligne sont d’ores et déjà plus populaires que l’e-mail et les moteurs de recherche.Les cadres passent plus de 25% de leur temps à chercher de l’information.2010 : les usagers au sein des entreprises reçoivent en moyenne 200 mails par jour, dont 18% sont des spams.

Atos lance un concours étudiant sur la mobilité
Représentant 48% du groupe, le chiffre d’affaires en infogérance s’est élevé à 1, 007 milliard d’euros, en hausse de +2,1% par rapport au troisième trimestre 2010. La ligne de services a bénéficié d’une croissance de ses activités en Allemagne, au Royaume-Uni, en Amérique du Nord et en Europe Centrale et de l’Est.

Les chiffres-clés d’ATOS.

Dans un communiqué, Thierry Breton, président-directeur général d’Atos, s’est réjoui du succès du « nouvel Atos », faisant référence à l’intégration de SIS (Siemens IT Solutions & Services) en décembre dernier. Il a également confirmé les objectifs du groupe pour 2011 et indiqué qu’il tablait sur une dette financière à zéro à la fin du premier semestre 2012. Baisse de l’activité infogérance en France mais dans les services transactionnels de haute technologie et activités spécialisées, le chiffre d’affaires s’est élevé à 421 millions d’euros, en hausse de +2,3% par rapport au troisième trimestre 2010. Les revenus générés par le BPO ont augmenté de +4,0%. Sur les autres activités spécialisées, la baisse a été de -4,8% (3 millions d’euros). En conseil et services technologiques, (respectivement 2% et 5% du groupe) le chiffre d’affaires s’est monté à 136 millions d’euros, en baisse de -9,2% par rapport à la même période l’année précédente.La SSII prévoit un chiffre d’affaires publié de l’ordre de 6,8 milliards d’euros pour 2011. Il vise également un objectif de flux de trésorerie disponible d’environ 170 millions d’euros pour 2011.

L’enquête intégrale d’Atlantico du 5 octobre 2011/
http://www.atlantico.fr/decryptage/email-monde-entreprise-travail-bouffe-vie-195798.html

La fondation FING et l’infobésité (trop-plein de flux d’informations:
http://www.reseaufing.org/pg/pages/view/76885/

Atos France:
http://fr.atos.net/fr-fr/

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