Le marché des maisons en bois connaît un véritable engouement en France, avec près de 15000 mises en chantier en 2008 , qui ont « plus que doublé au cours de la décennie 2000-2010 », selon une étude du cabinet Xerfi publiée ce vendredi 14. Ces résultats, s’ils ne surprennent pas complètement les professionnels, viennent consolider le climat actuel du bâtiment qui doit faire face à la necessité de se conformer à la RT2012 (50kWH/m2/an), les bâtiments basse consommation (BBC) qui coûteraient en moyenne de 10 à 20% de plus que les autres, comprenez les maisons en briques ou en parpaings. Une réalité qui pénalise l’acquisition mais qui se défend en coût global. L’habitat restant la dépense N°1 des foyers (avec l’alimentation) et donc une des dépenses d’entretien la plus importante avec le chauffage que la maison-bois et BBC permettent de réduire de 30 à 60% selon les performances et la situation du logement.
Le marché des maisons en bois connaît un véritable engouement en France, avec des mises en chantier qui ont « plus que doublé au cours de la décennie 2000-2010 », selon une étude du cabinet Xerfi publiée ce vendredi 14. Un institut qui ne fait pas seulement dans le « quali » selon le jargon du marketing mais dans la prospective. Ses alertes sur l’approche d’un crach financier et immobilier dès 2007 figurent parmi les rares informations qui se sont avérés justes et d’une très pertinente analyse face à des média frappés par le « syndrome du marronnier » (l’art de traiter toujours les mêmes sujets).
Au cours de la seule année 2008, quelque 15.000 maisons en ossature bois – les trois-quarts des réalisations – ont été construites, un record alors que le marché de la maison individuelle reste florissant en France. Comme pour toute la construction, le marché a connu un retournement dès 2007 en raison de la crise économique et financière, mais à l’horizon 2014, Bertrand Perri, auteur de l’étude, prévoit la construction de 22.000 maisons en bois.
Parmi les raisons de ce succès, l’étude relève notamment le souci de la cause environnementale des Français qui « rêvent de devenir propriétaires d’une maison écologique à la campagne ou en zone périurbaine ».
Mais les maisons en bois bénéficient également d’une législation favorable, notamment en raison des atouts du bois en tant que matériau de construction permettant de répondre aux nouvelles normes de réglementation thermique des bâtiments. Globalement, les maisons individuelles consomment plus d’énergie pour se chauffer que le logement collectif, et le gouvernement incite, par des mesures fiscales, les propriétaires à faire des choix pour des constructions le moins énergivores possible.
Enfin, grâce à l’industrialisation des constructeurs qui s’est considérablement renforcée depuis une dizaine d’années, l’offre s’est structurée et permet de répondre plus rapidement à la demande.
On est passé d’une multitude de TPE familiales et locales, réalisant le plus souvent des constructions sur mesure, à des entreprises affichant « bien souvent des capacités supérieures à 500 unités par an ».
Reste que ces maisons sont d’un prix moyen de 10 à 20% plus élevé que les maisons en briques ou en parpaings. « La réduction des coûts, qui passe entre autres par une standardisation des composants en ateliers, est ainsi devenue prioritaire. Selon les chiffres officiels, trois-quarts des ménages qui accèdent à la construction le font avec une maison individuelle. En 2009, sur 332.588 logements mis en chantier, 206.970 l’ont été en logements individuels.
A suivre sur Domoclick.com et son enquête ( en ligne le 24 janvier) sur » Le renouveau de la maison pré-fabriquée » et l’interview Exclusive sur les maisons en rondins de bois de la Corrèze.
Domoclick.com et l’AFP
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