C’est officiel depuis aujourd’hui, la RT 2012 (réglementation thermique 2012) entre en vigueur à compter du 28 octobre 2011. Un des résultats majeurs des lois Grenelle, la RT 2012 devient la référence et s’applique pour certains bâtiments. Il s’agit du plus grand saut technologique dans le bâtiment neuf par son approche globale de l’efficacité énergétique , au point de créer de nouveaux métiers (thermicien, installateur photovoltaïque…) et de révolutionner (le mot n’est pas exagéré) toutes les filières du bâtiment, habitués à travailler toujours avec les même méthodes depuis 1945. Afin de poursuivre l’effort de réduction énergétique, la valeur moyenne du label « bâtiments basse consommation » (BBC,plafond de 50kWhep/m².an), devient la référence dans la construction neuve à l’horizon 2012. Ce niveau est désormais certifié en France par le label EFFINERGIE.

De la maison basse consommation avec la RT 2012 à la maison à énergie positive avec la RT 2020

La RT 2012 sera applicable à tous les permis de construire déposés à compter du 28 octobre 2011 :

Il s’agit des bâtiments neufs du secteur tertiaire (bureaux, bâtiments d’enseignement primaire et secondaire, établissements d’accueil de la petite enfance) et les bâtiments à usage d’habitation construits en zone ANRU ;
 
déposés à partir du 1er janvier 2013 pour tous les autres bâtiments neufs à usage d’habitation (maisons individuelles ou accolées, logements collectifs, cités universitaires, foyers de jeunes travailleurs).
Pour les autres types de bâtiments du secteur tertiaire, la RT 2012 sera complétée pour une application au plus tard le 1er janvier 2013.
Une mesure Grenelle Environnement
Afin de réduire durablement les dépenses énergétiques, le Grenelle Environnement a prévu la mise en œuvre d’un programme de réduction des consommations énergétiques des bâtiments (articles 3 à 6 de la loi « Grenelle 1 » du 3 août 2009). Depuis la mise en place d’une réglementation thermique (1974), la consommation énergétique des constructions neuves a été divisée par 2. Le Grenelle Environnement prévoit de la diviser à nouveau par 3 grâce à une nouvelle réglementation thermique, dite RT 2012.
Réglementation thermique 2012 : un saut énergétique pour les bâtiments neufs
10 août 2011 – CONSTRUCTION, URBANISME, AMÉNAGEMENT ET RESSOURCES NATURELLES

Plaquette de présentation de la RT 2012, 8 pages (Avril 2011):
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Reglementation_thermique.pdf
http://www.infoenergie.org/les-espaces-info-energie-un-reseau-de-specialistes-sur-toute-la-france

La RT2012 : un saut énergétique pour les bâtiments neufs

De tous les secteurs économiques, celui du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie en France (42,5 % de l’énergie finale totale) et génère 23 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). La facture annuelle de chauffage représente 900 € en moyenne par ménage, avec de grandes disparités (de 250 € pour une maison « basse consommation » à plus de 1 800 € pour une maison mal isolée). Elle pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des ménages, particulièrement sur les plus modestes d’entre eux. Ces dépenses tendent à augmenter avec la hausse du prix des énergies. Aussi, afin de réduire durablement les dépenses énergétiques, le Grenelle Environnement prévoit la mise en oeuvre d’un programme de réduction des consommations énergétiques des bâtiments (articles 3 à 6 de la loi « Grenelle 1 » du 3 août 2009).
Depuis la mise en place d’une réglementation thermique (1974), la consommation énergétique des constructions neuves a été divisée par 2. Le Grenelle Environnement prévoit de la diviser à nouveau par 3 grâce à une nouvelle réglementation thermique, dite RT 2012.
Pour atteindre cet objectif, le plafond de 50kWhep/(m².an), valeur moyenne du label « bâtiments basse consommation » (BBC), va devenir la référence dans la construction neuve à l’horizon 2012. Ce saut permettra de prendre le chemin des bâtiments à énergie positive en 2020.
La réglementation thermique 2012, tout comme la RT 2005, exprime des exigences en énergie primaire, à ne pas confondre avec l’énergie finale.
 
L’énergie finale (kWhEF) est la quantité d’énergie disponible pour l’utilisateur final. L’énergie primaire (kWhEP) est la consommation nécessaire à la production de cette énergie finale.
Par convention, du fait des pertes liées à la production, la transformation, le transport et le stockage :

1 kWhEF ⇔ 2,58 kWhEP

pour l’électricité

1 kWhEF ⇔ 1 kWhEP

pour les autres énergies (gaz, réseaux de chaleur, bois, etc.)

Zoom sur l’étanchéité à l’air des constructions:
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Zoom-sur-l-etancheite-a-l-air-des.html
Les points clés de la réglementation RT2012
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Les-points-cles-de-la.html
Limiter les besoins énergétiques du bâtiment par une conception bioclimatique
L’exigence d’efficacité énergétique minimale du bâti est définie par le coefficient « Bbiomax  » (besoins bioclimatiques du bâti). Cette exigence impose une limitation simultanée du besoin en énergie pour les composantes liées à la conception du bâti (chauffage, refroidissement et éclairage), imposant ainsi son optimisation indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre.
 

Des équipements performants pour une consommation énergétique réduite
L’exigence de consommation conventionnelle maximale d’énergie primaire se traduit par le coefficient « Cepmax », portant sur les consommations de chauffage, de refroidissement, d’éclairage, de production d’eau chaude sanitaire et d’auxiliaires (pompes et ventilateurs). Conformément à l’article 4 de la loi Grenelle 1, la valeur du Cepmax s’élève à 50 kWhEP/(m².an) d’énergie primaire en moyenne, modulé selon la localisation géographique, l’altitude, le type d’usage du bâtiment, la surface moyenne des logements et les émissions de gaz à effet de serre pour le bois énergie et les réseaux de chaleur les moins émetteurs de CO2.Cette exigence impose, en plus de l’optimisation du bâti exprimée par le Bbio, le recours à des équipements énergétiques performants, à haut rendement.

Domoclick.com